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Le Blog de JM 33500 - LiBoUrNe, HisToiRe d'En ParLeR
27 février 2006

ReSSouRceS...

LiBoUrNe:

"Libourne, deux siècles d'images" Comité Culturel de Libourne 1985

"Libourne née de père inconnu" de Marc BALLOT (Édition la maison du Livre)

"La Bastide de Libourne au lendemain de la Guerre de cent ans" de M. bochaca, F. MOUTHON, N. MOUTHON-SEPEAU (Édition 1995)

"Notice sur Condat" Bulletin Paroissial de Saint-Jean Abbé Latour 1902 reproduction 1895

"Chapelle notre dame de condat" Journée du patrimoine 1998

"Le Tumulus de Condat" Extrait de Henry de Sarrau (Revue S.H.A. du Libournais 1939-40)

"Charte de coutumes des bastides" Extrait de eglage.free.fr/IndexChartes.htm 02/2006

"Carte de Cassini" gencom.org:2325/cgi-bin/Communes/Cgi/inform_communes.cgi?INSEE=33243 02/2006

"Journée Européennes du Patrimoine" Programme 2008 du Ministre de la Culture et de la Communication

"Libourne Avance" Magazine municipal de la ville de Libourne

SaiNt-ÉmiLioN:

"Visiter Saint-Emilion" de G. PERRAUDEAU (Édition Sud Ouest 1988)

"Saint-Émilion Gravures et Carte Postale depuis 1830" (Édité par l'association St-Emilion Patri-occ)

"Eglise Collégiale et Cloître de Saint-Emilion" Dépliant Paroissiales La Collégiale

CasTiLLon-La-BataiLLe:

"La victoire de Castillon" de J. BARTHE (Édition Sud Ouest 1997)

"La bataille de castillon" de H.BARDON

CuRiosiTés:

"Répertoire des Mégalithes du Libournais" Revue Historique et Archéologique du Libournais année 1973 à1974 p.109-127

"Les Grottes de Ferrand" Revue Historique et Archéologique du Libournais et de la Vallée de la Dordogne (Tome LIX n°219 1er Tri.91 p.13 à 23).

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26 février 2006

... Et Le ViN

SaiNt-ÉmiLioN - JuradeNous ne pouvions terminer la découverte de Saint-Émilion sans réserver un article sur le prestigieux nectar qu'est le vin de Saint-Émilion.

Il est indissociable des vieux monuments.

En raidon de l'importance de la culture de la vigne de la région, les Jurats, "dont l'origine remonte à la charte de Falaise du 8 juillet 1199", déployèrent une activité incessante et vigilante en faveur de la production du "vin fin".

C'est le 13 décembre 1948 que Monsieur Jean Capdemourlin et Daniel Querre procédèrent à la reconstitution solennelle de la Jurade.

SaiNt-ÉmiLioN - Maison du Vin

LA JURADE C'est quoi ?

"La Jurade tire son nom des conseillers municipaux qui la composaient, appelés Jurats dans l'ancien duché d'Aquitaine, et dont les origines sont étroitement liées à la naissance de la commune, mais le XXème siècle a vu naître une autre Jurade pour contribuer à la renommée du vin de Saint-Émilion.

LA JURADE DES ORIGINES

Sa création remonte à l'an 1199, lorsque Jean Sans Terre signe la Chartre de Falaise, accordant à Saint-Émilion "liberté et libres coutumes". Son rôle est assuré par des "gens de bien" et couvre alors la gestion des intérêts communaux et commerciaux de la cité et plus tard de la juridiction de Saint-Émilion. Ces derniers reposant essentiellement sur le vin, on comprend pourquoi cette activité aura été autant marquée par les pouvoir de la Jurade.
Aux origines cependant, ceux-ci dépassent le pur domaine viticole et s'étend jusqu'aux affaires sociales avec notamment l'administration d'un hôpital, la relève des impôts de la noblesse et du clergé, la défense des libertés en général...
En matière de vin, les règles sévères édictées par la Jurade auront sans aucun doute fortement contribué à la prospérité et à la qualité de la production.

LA JURADE DE NOS JOURS

Depuis de 13 septembre 1948, la Jurade est reconstituée en tant que véritable ambassadrice du vin de Saint-Émilion à travers le monde. Porteuse du renom de l'appelation, elle fait revivre les grands moments passés de la vigne et célèbre les événements qui marquent son histoire présente.
Les fêtes de la Jurade.

Deux fois dans l'année, les Jurats défilent dans la ville, vêtus d'une toque et de leur ample robe rouge parée d'hermine, rappelant la toute puissante Jurade des siècles passés.

La Fête de Printemps ou Proclamation du Jugement du vin nouveau, se déroule le 3ème dimanche de juin. Le Ban des vendanges, à lieu le 3ème dimanche de septembre. Les futurs intronisés accompagnent les Jurats depuis le Parc Guadet, jusqu'à l'Eglise collégiale où un office est célébré.
Les intronisations ont lieu au cloître. Le déjeuner est alors l'occasion de déguster les crus de Saint-Émilion, juste avant la proclamation solennelle par les Jurats, du haut de la Tour du Roy, du "Jugement du vin nouveau" en juin, et du "Ban des vendanges", en septembre."

25 février 2006

Les MaCaRonS De SaiNt-ÉmiLioN

SaiNt-ÉmiLioN - Les MaCaRonSUne histoire de Saint-Émilion serait incomplète, si elle ne mentionnait pas une très délicate gourmandise, qui fait la joie des gourmets et de très nombreux touristes.
La tradition prétend que ces exquises pâtisseries furent créées et fabriquées tout au début, par les sœur Ursulines, communauté religieuse que nous avons vu s'installer en 1630.

Dans son bulletin de 1931, le Docteur Pierre Bertin Roulleau, archiviste de la Société archéologique de Saint-Émilion en donne l'explication :
Il y a un peu plus d'une centaine d'années (1820/1830) une «demoiselle» Boutin, en possession de la recette inédite de la fabrication des macarons de Saint-Émilion, tombée dans la misère imagina le stratagème suivant pour assurer sa subsistance : à condition d'être nourrie, vêtue, logée pendant un certain temps, la demoiselle Boutin confiait à ses hôtes charitables le secret de la fabrication des macarons de Saint-Émilion.

Il est vraisemblable que plusieurs de nos concitoyens, accueillirent à leur foyer cette malheureuse épave de la tourmente révolutionnaire, qui avant d'être la «demoiselle» Boutin était bien «sœur» Boutin, du nombre des dix-sept religieuses du couvent des Ursulines de Saint-Émilion.

SaiNt-ÉmiLioN - RuelleCela est mentionné dans une liasse de documents de l'époque révolutionnaire qui se trouve aux archives de la Mairie de Saint-Émilion.

L'Histoire et la tradition, se rejoignent pour permettre de déterminer l'origine exacte des macarons de Saint-Émilion.

C'est d'ailleurs ce qui explique parfaitement pourquoi plusieurs personnes de Saint-Émilion peuvent se flatter de posséder la recette authentique.

Les MaCaRonS De SaiNt-ÉmiLioN Les MaCaRonS De SaiNt-ÉmiLioN

- ReCeTTe  DeS  MaCaRonS -

  • 150g d'amandes en poudre,
  • 175g de sucre,
  • 2 blancs d'œuf.

- Séparez les jaunes d'œufs (non utilisés dans la recette) des blancs au fur et à mesure de la recette.

- Incorporez la moitié du sucre à la poudre d'amandes, joignez un blanc d'œuf, mélangez bien. Ajoutez ensuite le reste du sucre, mélangez, et terminez par le deuxième blanc d'œuf.

- La pâte doit être moelleuse sans être collante. Si elle était trop dure, vous pouvez ajouter peu à peu (en totalité ou en partie) un blanc d'œuf supplémentaire. Vous pouvez achever le mélange au batteur électrique.

- Laissez reposer un peu, puis répartissez la pâte en petits tas espacés sur la plaque du four recouverte de papier huilé. Faites cuire à four doux préchauffé pendant une vingtaine de minutes, en ouvrant la porte de temps en temps (cela permet aux macarons de rester moelleux à l'intérieur).

- Détachez-les immédiatement après leur sortie du four.

SaiNt-ÉmiLioN - 2007 SaiNt-ÉmiLioN - 2007

25 février 2006

LeS CloCheS De Mr VauThieR

LeS CloCheS De Mr VauThieRSi la renommée de Saint-Emilion n'est plus à faire, il fut un temps, où notre vieille cité pouvait aussi se vanter d'être connue dans le monde entier par sa fonderie de cloches. En effet, en un peu plus d'un demi-siècle, un millier de cloches ont été fondues à Saint-Emilion par la famille Vauthier père et fils.

Cette famille, qui n'est pas la même que celle de notre maire actuel, était originaire de Chaumont en Bossigny, dans la haute vallée de la Meuse. Elle vint s'installer à Libourne, et l'un de ses membres, Jean-Baptiste Vauthier devint maître fondeur en métaux dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.


Un de ses petits-fils, Antonin, né à Libourne le 23 mars 1818, se marie à Saint-Emilion, le 26 janvier 1848 avec jeanne Villemeur, dont les parents, jean Villemeur et Françoise Gou­dichaud exercent en ville la profession de bouchers. A cette époque il établit, jusqu'en 1864 une fonderie de cloches dans l'ancien Hôpital. Cet ancien Hôpital, qui servit quelques temps de maison commune a été par la suite occupé par la Maison Johnston Messager Frères.


En 1864 cette entreprise, prenant de plus en plus d'importance, transféra ses installations dans l'ancienne église des Dominicains où elle exerça son activité jusqu'en 1913 date de sa fermeture définitive.


LeS CloCheS De Mr VauThieR - Couvent des Jacobins

25 février 2006

Le CouVent DeS JaCoBinS

Le CouVent DeS JaCoBinS - 2007Le Couvent des Jacobins nous offre un très intéressant portail du XVe siècle, donnant entrée dans une chapelle, ou l'on voit encore, d'élégantes fenêtres et de grandes arcades.

Un clocher carré, situé hors du couvent est encore debout au milieu de vastes jardins. Le premier couvent était hors de la ville, devant la porte bourgeoise. C'est en 1378 que les Dominicains obtinrent la permission de transférer leur communauté à l'intérieur de la ville.

Leur domaine s'étendait du Palais Cardinal jusqu'aux jardins de leurs rivaux religieux: « Les Cordeliers ou Franciscains ».

Le CouVent DeS JaCoBinSDe ce vaste monastère, il ne reste que quelques vestiges et quelques ruines. Leur ancienne église, a servi jusqu'en 1913 d'atelier à une fonderie de cloches, célèbre: la fonderie de Monsieur Vauthier (voir article "Les cloches de Mr Vauthier")

Par la suite elle devint la salle, « Chez Nous » siège de la société de gymnastique.

Elle connut un total abandon avant d'être achetée par le syndicat viticole qui la fit entièrement rénover pour devenir la splendide "Salle des Dominicains".

Le CouVent DeS JaCoBinS Le CouVent DeS JaCoBinS

Les Frères Dominicains ou Jacobins obtinrent le 10 décembre 1378, de Jean de Neuville, lieutenant du Roi d'Angleterre, la permission de bâtir un couvent dans la ville de Saint-Émilion. La bulle du transfert de l'ancien couvent ruiné au nouveau fut signée en 1397 par le pape Boniface IX et les lettres patentes furent confirmées le 12 août 1418.

Le couvent fut vendu comme bien national en 1791.
Il couvrait une superficie de 2 hectares 60 environ; il n'en subsiste que la chapelle et le clocher.

Le CouVent DeS JaCoBinS Le CouVent DeS JaCoBinS

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25 février 2006

La MaiSon GoThiQue

La MaiSon GoThiQue

On ne possède rien de bien précis sur le bâtiment dont la forme ogivale des portes
et des fenêtres du côté de l'impasse lui a valu le nom de «Maison Gothique».
D'après la tradition, il aurait appartenu en son temps
à l'ordre des Templiers.

Léo Drouyn

La MaiSon GoThiQue La MaiSon GoThiQue La MaiSon GoThiQue

25 février 2006

La GroTTe des GiRonDinS

La Maison TrocardA Saint-Émilion, entre la magnifique église collégiale et la maison gothique (maison des Templiers), se trouve une demeure du XVIIe siècle appelée la Maison Bouquey. Dans le jardin de cette maison, un puits de dix mètres de profondeur débouche sur une grande galerie souterraine, qui fut habitée par les Gaulois, et peut-être même aux temps préhistoriques. A l'extrémité de cette galerie, un orifice étroit, aujourd'hui comblé, menait à une petite grotte où n'entrait qu'un air raréfié.

         La Maison Bouquey     La Maison Bouquey

C'est dans cette grotte que trouvèrent asile, en 1795, les derniers chefs du parti des Girondins, frappés de proscription par la Convention qui leur reprochait d'avoir cherché à sauver Louis XVI, d'être complices de la trahison du général Dumouriez, passé à l'ennemi, et enfin de s'être opposé à la taxation des prix des denrées.

Puits et chambre des Girondins

Ils étaient sept : à leur tête Elie Guadet, enfant de Saint-Émilion qui comptait des appuis dans sa ville natale, puis Petion, Buzot, Salle, Louvet, Valady et Barbaroux.
C'est la propriétaire de la maison, Thérès Bouquey, plus tard surnommée "l'héroïne de la Gironde", qui avait eu l'idée de cette cachette où Barbaroux et Louvet trouvèrent le moyen de commencer à écrire leurs mémoires.

Portrait de Madame BouqueyProbablement dénoncés par l'époux et la servante de leur hôtesse, les Girondins durent quitter la grotte en toute hâte en juin 1794.

Guadet avait trouvé refuge dans la maison de son père qu'on peut toujours visiter au nord de la ville. Découvert dans une soupente en compagnie de Salle, il fut guillotiné avec celui-ci le 19 juin à Bordeaux. Il fit, avant de mourir, un discours de style romain : «Bourreaux, faites votre office. Allez, ma tête à la main, demander votre salaire aux tyrans de ma patrie. Ils ne la virent jamais sans pâlir ; en la voyant abattue, ils pâliront encore».

Les cinq autres errèrent dans la campagne, traqués par les envoyés de la Convention. Rejoint, Barbaroux se tira un coup de pistolet, ne fit que se blesser et fut exécuté le 25 juin à Bordeaux. Petion et Buzot se donnèrent la mort à Saint-Magne, près de Castillon. On retrouva leurs corps dans un champ qui a gardé le nom de champ des Emigrés.

Seul Valady réussit à s'échapper.

25 février 2006

LeS CaRRièReS

LeS CaRRièReSLeS CaRRièReS

Dans son livre "Le Guide du Voyageur" édité en 1859, Léo Drouyn nous parle déjà "d'un magnifique éboulement de rochers" qui laisse apercevoir le ciel en plusieurs endroits.

Les larges ouvertures d'accès sont au niveau du fond des fossés. Les carrières s'étendent sous toute la ville et à l'extérieur de Saint-Émilion (70 hectares de souterrains).

La pierre était extraite à la main par de peauvres gens, condamnès à vivre toujours dans les ténèbres, "les carriers". Il fallait, par endroit un quart d'heure, voire une demie-heure pour sortir de ces labyrinthes aux terrains irréguliers.

Le transport des pierres était effectué par de gros chariots tirés par des boeufs.

Quelques carrières, les plus rapprochées du jour ont servi pendant longtemps de logement (rue des Argentiers).

25 février 2006

Le CimeTière de la MadeLeine

Saint-Émilion - Chapelle de la MadeleineContigu et dominant l'emplacement de la Porte Sainte Marie, il existait autrefois un important cimetière. Des fouilles sporadiques ont mis à jour de nombreuses tombes à étages creusées en plein roc. On y apportait les morts de fort loin et un fanal, placé au sommet d'une croix très élevée, servait de phare aux convois funèbres.

Sur ce cimetière fut élevé le premier monastère de Saint-Émilion sous le vocable de Sainte-Marie de Fussignac, ruiné par les Sarrazins, puis une chapelle rasée à la Révolution.

Actuellement seule subsiste une petite chapelle dite «La Magdelaine» bâtie au XIIIe sur le bord d'un rocher dominant la vallée de la Dordogne. Elle recouvre un charnier, et présente une peinture du XIIIe représentant le Jugement Dernier, peinture citée dans «Les Vieilles Eglises de la Gironde» par J.A. Brutails. Aujourd'hui, la chapelle est entourée de vigne et fait partie d'une propriété privée.

Chapelle de la Madeleine

Chapelle de la Madeleine

Chapelle de la Madeleine

Chapelle de la Madeleine

Chapelle de la Madeleine Chapelle de la Madeleine Chapelle de la Madeleine

Chapelle de la Madeleine Chapelle de la Madeleine

Saint-Émilion
Pierre provenant de la lanterne des Morts du Cimetière de la Madeleine
Passants, vous qui par icy passez
Priez Dieu pour les trépassez.

25 février 2006

L'EPeRon De La PorTe BouQueYre

L'EPeRon De La PorTe BouQueYreLa porte Bouqueyre, la plus faible des six, assez éloignés des autres postes fut souvent attaquée.

Détruite en 1750 sur ordre de l'Intendant Tourny, il n'en reste plus qu'une guérite avancée:

"L'Éperon", lieu d'observation où se tenait le factionnaire. Petite tour de guet de 6m50 disposant de deux ouvertures l'une vers la ville, l'autre vers la campagne.

L'entrée qui subsiste était au niveau des fortifications qui reliaient ce poste avancé à l porte de la ville.

L'EPeRon De La PorTe BouQueYre

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