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Le Blog de JM 33500 - LiBoUrNe, HisToiRe d'En ParLeR

1 août 2007

L'abbaYe De BlasiMon

Plan 3D de Blasimon

Histoire de Blasimon
La fondation de la bastide de Blasimon remonte à la période 1317-1322. Elle est la plus récente dans cette partie de l'Entre-deux-Mers et fut crée par contrat de Paréage entre l'Abbé de Blasimon et le sénéchal du roi d'Angleterre. Mais son histoire ne fut pas aussi glorieuse que les autres bastides de la région. Son peuplement fut un échec et marqua la fin du mouvement de fondation des bastides dans cette région.
A la fondation de la bastide de Blasimon, la bourgade se limitait à un château dont l'enceinte protégeait un bourg. Ce dernier s'étendait toutefois au delà des murs. En 1322, le projet de nouvelle bastide a probablement largement modifié son tracé. Une partie du bourg et probablement du château ont été réaménagé afin de dégager de l'espace pour la nouvelle construction. L'excentration de la place et la position inhabituelle de l'église trouvent leur explication dans le déplacement du centre de Blasimon au XIVe siècle.

L'abbaye
Facade de l'Abbaye de BlasimonL'Abbaye de Blasimon se découvre au détour d'un virage à la sortie de cette petite bourgade. Elle est l'un des vestiges d'une très forte activité humaine qui remonte bien avant le Moyen-âge. Maisons anciennes, moulins fortifiés, bastides, chartreuses, abbayes... sont autant de témoignages de cette époque. L'Abbaye est l'une des pièces de choix de Blasimon. L'endroit était un lieu de passage. Mais sur son histoire plane un mystère celui des circonstances de sa fondation. Selon diverses sources historiques, ce monastère bénédictin daterait du Xe siècle et serait du à Saint-Jean-D'Angély. L'occupation humaine sur le site remonte toutefois à une période bien plus ancienne. Des fondations antiques ont été retrouvées à certains endroits sous les bases des murs de l'Abbaye.
Construit sur des marécages (les murs antiques sont construits sur pilotis), le monument initial était probablement voué à une source présente sur le site. L'Abbaye en porte les stigmates principalement au niveau du Cloître. Les vestiges de fossés ont été recouverts au XIXe siècle et ne sont plus visibles de nos jours.
Son rayonnement fut limité en raison de sa position géographique et de la proximité de l'Abbaye de la Sauve Majeure dont la paroisse de Blasimon dépendait.
Aujourd'hui la visite du site est libre. Mais on peut constater que mis à part l'église et une tour il ne reste plus rien de l'ancienne abbaye qui puisse être visité. L'ensemble vaut le détour si vous passez aux alentours. Seule la façade, refaite au XIIème siècle, offre de l'intérêt. La baie à l'étage est du XIIIème siècle, le clocher-mur du XVème siècle. Sa visite ne s'effectue qu'en quelques minutes, si l'église n'est pas ouverte. Le photographe pourra s'attarder sur les détails du portail et sur l'architecture globale de l'édifice dans la plus grande tradition de l'art Roman.

Abbaye de BlasimonLa légende de la fondation de l'abbaye:
On avait commencé sa construction à l'emplacement du "vieux château" situé à la pointe d'un ancien oppidum celtique, puis romain. Mais, lorsque les ouvriers arrivaient le matin sur le chantier pour reprendre leur travail, tout avait été détruit. Si bien que le chef de chantier, découragé, finit par s'écrier: "Là où mon marteau tombera, l'abbaye se bâtira". C'est ainsi que l'on construisit l'abbaye, en son lieu, traversé par les eaux de la rivière Gamage, recevant le ruisseau de Tinton, et parcouru par un courant d'eau souterrain, le tout rendant l'endroit passablement marécageux.

Abbaye de Blasimon Abbaye de Blasimon
Abbaye de Blasimon

Abbaye de Blasimon  Abbaye de Blasimon  Abbaye de Blasimon

Abbaye de Blasimon

Abbaye de Blasimon

Abbaye de Blasimon

Moulins alentours
La région du Dropt est caractérisée par la présence de nombreux moulins. Blasimon reste la commune la plus riche en Moulin. Six unités peuvent encore être observées. Tous appartenaient à l'Abbaye qui y trouvait des ressources financières très importantes. Le plus remarquable, est à proximité de l'Abbaye. En sortant de Blasimon et en laissant l'abbaye sur votre gauche, le Moulin de Labarthe apparait très vite sur la droite au détour d'un virage d’une petite route qui mène sur les derrières du lac de Blasimon. Ce moulin fortifié au XIVe siècle est l'un des plus beaux de Gironde. Il est aujourd'hui dans son aspect d'origine, seul un escalier ayant été rajouté au XVe siècle.
Le visiteur intéressé par sa visite sera forcément déçu, puisque qu'il est dans un domaine privé et ne se visite pas.

Plan 3D de Blasimon

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1 août 2007

La 3D sur GéoPortaiL.fr

Libourne en 3D sur Géoportail IGN

C'est en version Béta, mais depuis peu sur Géoportail nous pouvons profiter de la 3D. Il vous faudra avant tout  installer TerraExplorer téléchargeable iCi. Ce n'est pas encore du "Google Earth" mais ça l'avantage d'être français et de traiter tout le territoire...

Libourne en 3D sur Géoportail IGN

10 juillet 2007

L'EgliSe SaiNt-ThoMas de LiBoUrNe

La Vierge aux grandes mains
de l’église Saint-Thomas

Ave Maria, gratia plena ...

PROVENANCE

La Sainte-Épine: épine de la couronne du Christ donné par Charlemagne à l'Église Saint-Thomas (visible à l'Église Saint-Jean le jour du Patrimoine)Une tradition constante rapportée par les plus anciens historiens libournais, Decazes (1), Souffrain (2), Guinodie (3), et, plus récemment, par l'abbé Lewden (4), attribue à l'église Saint-Thomas une fondation extrêmement ancienne. Selon ces auteurs, l’église primitive de Libourne, Saint-Thomas existait déjà en 769. A cette date, en effet, Charlemagne, au cours de la lutte qu'il soutint contre Hunald, duc d'Aquitaine, aurait fait don à ladite église d'une des épines de la Couronne du Christ. Le vieux sanctuaire conserva cette relique insigne jusqu'au 5 avril 1609 (qui était le dimanche de la Passion) ­jour où la Sainte Epine fut transférée solennellement à l'église Saint-Jean, par le cardinal de Sourdis (5). A partir de ce moment, l'église Saint-Thomas ne joua plus qu'un rôle effacé dans l'histoire de Libourne. Malsaine à cause de sa trop grande humidité, elle tomba dans un tel état de délabrement qu'il entraîna son abandon. Supprimée le 14 août 1773 par un décret de Mgr de Rohan, archevêque de Bordeaux, définitivement désaffectée le 30 octobre 1790 par Mgr Champion de Cicé (6), elle fut alors transformée en halle aux grains et en magasin aux farines, devint théâtre en 1806, en attendant d'être complètement démolie en 1897-98 pour faire place à la halle en fer actuelle (7).

Vierge aux grandes mains de l'Eglise Saint-ThomasMais J. Royer, se basant précisément sur l'examen des fondations de l'église Saint-Thomas, lors de sa démolition, estime que le monument, qu'il qualifie de « gothique », ne remontait pas au delà du XIVème siècle. Située à un angle de la Grande Place, suivant le plan habituel des bastides que l'on retrouve à Monségur, Créon, Sauveterre, l'église aurait pu ainsi avoir été construite postérieurement à la fondation de la bastide et pour lui servir de principal édifice religieux (8). Mais, cela ne saurait être décisif, et l'église, au contraire, pouvait être antérieure à la fondation de la bastide dont la place centrale aurait été déterminée par la position même de cette église, à moins encore que celle-ci n'ait été élevée en même temps que la bastide et à la place d'un sanctuaire primitif. A l'appui de l'opinion de M. Royer, Ulysse Bigot précisait « qu'aucun vestige, plus ancien que le XIVème siècle n'y avait été découvert » (9). Bien que formulée d'une façon aussi catégorique, cette opinion nous semble devoir comporter quelque atténuation. Sans doute, s'agissait-il, dans la pensée de Bigot et de Royer, des vestiges du monument lui-même. Cependant, il existe un reste de l'église Saint-Thomas sous la forme d'une statue de la Vierge à l'Enfant, que sa facture et son symbolisme font apparaître comme fort archaïque. Cette statue, trouvée dans les fondements de l'église Saint-Thomas, au cours des travaux de démolition nécessitée par les transformations successives de l'édifice, avait été précieusement recueillie par Guinodie, l'historien de Libourne. Au mois de juillet 1926, Mlle Guinodie, sa fille, en fit don à Ulysse Bigot qui donna asile à la statue dans le bureau du 40 cours Tourny que connaissaient bien tous ceux qui, à la recherche d'une précision, d'un détail peu connu de l'histoire libournaise, ne se sont jamais adressés à notre ami en vain. En 1940, à la suite du décès d'Ulysse Bigot, ses neveux, Mme Jomini et M. Jean Bigot, ont offert cet émouvant témoin du passé de Libourne au Musée Archéologique de notre ville. Qu'ils reçoivent ici l'expression de notre vive reconnaissance.

Nous ne connaissions de l'église Saint-Thomas qu'un plan accompagné d'un dessin du monument en élévation et profil, datant l'un et l'autre de la seconde moitié du XVIIIème siècle, et une photographie du mur du chevet légèrement antérieure à la démolition de l'édifice. Ces trois documents ont été reproduits dans la Revue Libournaise, tomes I et II, en 1899 et 1900 (10). (voir ci-dessous)

Dessins Eglise Saint-Thomas

Plan Eglise Saint Thomas

On possède encore de l'église Saint-Thomas une cloche qui, déposée à l'Hôtel de Ville en 1790, fut remise à l'église des Récollets à la restauration du culte, après la Révolution. Lors de la démolition de la chapelle des Récollets, en 1930-33, cette cloche a été placée an Musée de Libourne, où elle se trouve actuellement. Elle porte une inscription que nul encore n’est parvenu à déchiffrer. La forme des lettres, suivant Burgade, indiquerait le milieu du XIIIème siècle, et, de fait, « plusieurs sommités archéologiques du département », consultées par cet historien, placent la fonte de cette cloche entre 1240 et 1260: ce serait ainsi la plus ancienne de la région (11). Cette date a son importance. En effet, ai cette cloche a été faite pour l'église Saint-Thomas et lui a toujours appartenu, cela ferait remonter l'église non au XIVème, mais au milieu du XIIIème siècle au moins, et elle serait bien ainsi contemporaine de la fondation de la bastide (1270), sinon même antérieure. Or, cette date est également la plus probable que l'on puisse assigner à la sculpture que nous nous proposons d'étudier dans ce mémoire ; on avouera que la coïncidence est trop curieuse pour ne pas être remarquée. La statue de la Vierge aux grandes mains de l'église Saint-Thomas est d'ailleurs le seul souvenir lapidaire qui nous soit parvenu de cette antique église (12), peut-être la plus ancienne de Libourne. Combien émouvante, cette modeste pierre, par toute la lointaine histoire qu'elle permet d'évoquer! C'est une grande part de son intérêt, ce n'est pas la seule.

Je n'étalerais pas plus cette étude sur mon blog car le but de cet article est plutôt basé sur l'histoire de l'Eglise de Saint-Thomas, mais vous pouvez la télécharger en cliquant su le lien suivant: Etude complète de la statue de la Vierge aux grandes mains. J'en arrive directement à la conclusion suivante:

Est-il possible maintenant à l'aide de cette statue de trancher la question toujours débattue, de la date de l'église Saint-Thomas ? Non, bien sûr, nous ne pensons pas que l'on puisse reconstruire, par la pensée, cette antique église avec cette seule statue. De ce que cette sculpture (même si elle était romane) provient de l'église Saint-Thomas, on ne peut conclure, en effet, que l'église Saint-Thomas était une église romane: une église du XIVème siècle peut bien renfermer une statue du XIIème, comme une église du XIIème peut contenir une sculpture postérieure. Tout ce que l'on peut dire, c'est que Libourne existait avant le XIIème siècle et devait donc posséder une église ou une chapelle romane à laquelle a fort bien pu se superposer par la suite une église de style ogival. Dans ce cas, les murs de fondation auraient été romans et c'est sur ceux-ci que l'église Saint-Thomas aurait été reconstruite au XIVème siècle, d'après la formule du gothique flamboyant alors en vogue. Les fragments de sculpture découverts au cours des fouilles, les dessins du monument qui, plus heureux que lui, nous ont été conservés, attestent bien le XIVème siècle (45), mais sont impuissants à nous dire si un édifice antérieur a ou non existé. La statue de la Vierge à l'Enfant ne le permet pas davantage. Tout au plus, est-il possible d’apporter une certaine réserve à ce qu'un jugement superficiel comportait de trop absolu, en conjecturant que l'origine de l'église Saint-Thomas peut bien être plus ancienne que d'aucuns l'ont crû.

Enfin, quant à la destination de la statue orle la Vierge aux grandes mains de l'église Saint-Thomas, il paraît évident que ce n'était pas une statue « de majesté » faite pour être mise à la place d'honneur dans le sanctuaire ou au portail de l'église, objet de la vénération des fidèles, comme les admirables Vierges du XIIème et du XIIIème siècle dont nous avons parlé. L'absence de toute Sculpture au dos de cette statue, nettement équarri ainsi que les côtés, tout indique clairement que ce groupe ne devait pas être vu par derrière; il devait être encastré dans un mur, peut-être rapporté au-dessus d'une porte, par exemple. Mais nous serions plutôt enclin à y voir un simple ex-veto commandé et exécuté dans le dernier quart du XIIIème siècle par des éléments populaires Libournais et, à ce titre, cette statue vaut mieux qu'une simple curiosité archéologique; elle mérite un peu de notre affection, j'allais dire de notre amour.

Terminé en la Fête de l'Assomption.
Libourne, le 15 Août 1945

Henry DE SARRAU.

PLAN DE L'ÉGLISE SAINT-THOMAS

Souffrain nous raconte que cette église aurait été bâtie en 496, que Charlemagne l'aurait visitée en 769, et lui aurait fait don d'un fragment de la Sainte Epine.
Presque tous les historiens postérieurs ont accueilli cette simple tradition, qu'aucun document, on le conçoit, n'est venu appuyer. Les fouilles faites ces jours passés nous permettent de dire que rien n'atteste une aussi ancienne origine. On n'a pas découvert un seul vestige d'un monument antérieur à celui dont nous donnons l'élévation et le plan, qui remontait lui-même au XIVème siècle.

Les fragments de clochetons, de fenêtres flamboyantes, de nervures d'arcs qu'on a trouvés dans les fondations du Théâtre nous en ont donné la confirmation. Aucune trace non plus du passage du ruisseau le Lour au-devant de l'église, dont parle Decazes (notes pour l'histoire de Libourne, 1763 ms).

Ainsi donc, comme nos plus anciens monuments libournais, l'Hôtel de Ville et les Cordeliers, l'église Saint- Thomas avait été bâtie au XIVème siècle. Libourne ne remonte guère plus haut, il n'y avait antérieurement qu'un petit groupe d'habitations autour de l'église Saint-Jean de Fozera, le Condat antique.

Extrait de le Revue Libournaise 1899

L'ÉGLISE SAINT-THOMAS DE LIBOURNE

Il y a quelques mois à peine, sous la pioche des démolisseurs, nous avons un instant entrevu les derniers vestiges de cette antique église paroissiale de Libourne. Dissimulées à droite et à gauche dans les dépendances du théâtre, existaient encore, en effet, deux chapelles voûtées; elles constituaient avec le grand mur de chevet les seules parties de l'ancien édifice que la construction du théâtre eut laissées debout. Aujourd'hui tout a disparu.

Ancien théatre

M. l'abbé Lewden en a donné une excellente monographie, très documentée, malheureusement trop modeste, puisqu'elle n'a été tirée que pour les amis de l'auteur. Comme nous ne saurions mieux, ni rien dire de plus que lui sur ce sujet, nous nous contentons de lui emprunter les quelques lignes qui suivent:

«  L'église Saint-Thomas était située vraisemblablement au centre de l'ancien Condat. Elle occupait l'emplacement du théâtre actuel (1897), ancien Athénée, dont le mur qui fait face à la rue Sainte-Catherine est d'ailleurs le mur de chevet primitif de l'église. Elle était composée d'une nef et de deux bas-côtés. L'entrée de la nef principale était précédée d'un tambour en pierre. Au-dessus de la porte s'élevait une sorte de campanile où il y avait trois cloches. Au-dessus du tambour, dans toute la largeur de la nef principale, était une tribune en bois, fermée sur le devant par des jalousies. On montait à cette tribune par un escalier tournant situé à côté de la porte d'entrée. Avec ses bas-côtés, l'église avait une largeur totale d'environ 18 mètres sur 34 à 35 mètres de long. Elle était éclairée par seize petites croisées qui ne donnaient que fort peu de jour, et comme le sol intérieur se trouvait en contre-bas de plus de 80 centimètres elle était très humide, au moins dans les bas-côtés. Désaffectée en 1790, elle fut transformée en magasin aux farines, puis en salle de spectacle en 1806. »

Extrait de la Revue Libournaise 1899 page 136-137

LIBOURNE L'ANCIEN THÉATRE

Ancien Théatre sur les traces de l'Eglise Saint-Thomas

(Vu de la rue Sainte-Catherine - Mur de chevet de l'ancienne église)

La Revue Libournaise a déjà publié, il y a quelques mois (1), en les accompagnants d’une courte notice, l’Elévation, le Profil et le Plan de l’ancienne église Saint-Thomas de Libourne.

Au moment où s'achève le bel édifice qui occupe aujourd'hui sa place, nous avons voulu donner un dernier souvenir au vieux monument disparu, en publiant une vue de la façade postérieure de l'ancien Théâtre. Cette vue, reproduite d'après une photographie qu'a bien voulu nous communiquer un obligeant photographe amateur de notre ville, M. H .... B ..... , sauvera de l'oubli la seule partie de l'antique église qui avait survécu à ses transformations successives: le mur de chevet.

On remarquera, en comparant cette vue avec les planches plus haut citées la parfaite concordance de nos documents. Le contrefort à l'angle de la sacristie de Saint-Clair, sur la rue Fonneuve (depuis rue Montesquieu), se voit encore, surmonté d'un ornement en pierre en forme de boule (?) ou d'un reste d'ancien pied de croix (?) Le couronnement primitif du pignon existe, en outre tout le long du mur, qui est resté dans son entier. On voit aussi les traces du contrefort qui prolongeait le mur de séparation entre cette sacristie de Saint-Clair et le sanctuaire de la grande nef, ainsi que le retrait de mur qui existait derrière la sacristie du Saint-Esprit (devenue en dernier lieu la cuisine du concierge du théâtre). (2).

La porte principale (celle de l'entrée des artistes), de même que la fenêtre placée dans son axe et l'oculus (ou ouverture circulaire) percé plus haut, avaient été pratiquées dans l'ogive, préalablement murée mais restée apparente dans la maçonnerie, qui se trouvait derrière le maître-autel; et sur la clé de la plate-bande (3) de la fenêtre, se lisait encore, au moment de la démolition, la date de 1791, qui est celle de la transformation de l'église en magasin aux farines. (4)

Naguère enfin, sur la petite place entre le Théâtre et la rue Sainte-Catherine, se tenaient, les jours de marché, les marchands charcutiers. Leurs bancs, qui y séjournaient souvent d'un marché à l'autre, comme le montre notre figure, rappelaient l'ancienne Craberie (5), établie autrefois à ce même endroit.

La démolition du Théâtre, décidée par le Conseil municipal dans sa séance du 11 décembre 1897, commença le 29 du même mois et fut terminée le 13 février suivant.

L'adjudication des travaux du marché qui devait le remplacer eut lieu le 4 mars 1898.

Dès le mois suivant, ces travaux commencèrent et le marché sera livré lorsque paraitront ces lignes (6). C'est un monument qui fait honneur à la fois à l'architecte et aux entrepreneurs.

(1) 1er année, planches hors texte, pp  137 et 153.
(2) Cette dernière avait conservé intactes ses belles voûtes ogivales.
(3) Cette pierre est conservée à la Mairie.
(4) Avant d'être à Saint-Thomas, le magasin aux farine, était dans la partie basse de l'Hôtel de Ville, dont le restant était affecté à l'Administration. En 1640, l'établissement du Présidial força la jurade il se concentrer dans la tour des Archives et dans une chambre située au rez-de-chaussée. Lorsqu'en 1736 l’Administration eut fuit l'acquisition de la maison l'Houmeau, elle plaça au bas, sur le derrière, le dépôt des farines, et le corps de garde devant. Les choses restèrent dans cet état jusqu'en 1791, que (sic) l'acquisition de l'église Saint-Thomas permit d'y établir le magasin aux farines. Il y demeura jusqu'en 1805, Où (sic) il fut transporté dans les écuries du roi (a). (Burgade, inventaire manuscrit des Archives, tome I).
(5) La Craberie, composée de 4 bancs, fut placée, postérieurement à 1459, à la place de la maison que l'on voit actuellement seule au l'oint de jonction de la Grande-Rue (b) et de la rue des Chais, au pied de la Tour du Grand Port. On n'y vendait que de la vache et de la chèvre (c), et les crabiers revendiquaient le droit exclusif de cette vente. On retrouve plus tard la Craberie derrière l'église Sault-Thomas. En 1771, la Halle des Bouchers, située auparavant devant la fontaine Fonneuve, y fut aussi transportée. En 1821, la halle située derrière le Théâtre a été enlevée. Il n'y eut plus dès lors de halles de boucherie dam la ville. (Burgade, loc. cit.).
(6) Renseignements dûs à M. Dupuis, le sympathique architecte de la Ville, qui eu la haute direction de ces travaux.
(a) Actuellement caserna des pompiers et école communale. La rue a pris dès lors le nom de rue du Marché-aux-Farines.
(b) Aujourd'hui rue Victor-Hugo.
(c) D’où son nom.

Extrait de le Revue Libournaise 1899-1900

Marché couvert Libourne Décembre 1986 - bulletin municipal

29 juin 2007

LiBoUrNe PlaGe 2oo7

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28 juin 2007

BorDeauX ClaSSée PaTriMoiNe MonDiaL

Affiche - Bordeaux Patrimoine Mondial UNESCOEn ce Jeudi 28 juin 2007, le Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni à Christchurch en Nouvelle Zélande, a annoncé l'inscription de Bordeaux sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité, en tant qu' "ensemble urbain exceptionnel".

Cette inscription marque la reconnaissance de la valeur et de l’unité patrimoniale de Bordeaux, dont l’unité de l'expression urbanistique et architecturale, classique et néoclassique, n’a connu pratiquement aucune rupture stylistique pendant plus de deux siècles.

Depuis 1995, date à laquelle Alain Juppé a succédé à Jacques Chaban-Delmas à la mairie, Bordeaux a retrouvé un éclat nouveau grâce au ravalement des façades du XVIIIe siècle en centre-ville, à la rénovation des quais en bord de Garonne et à l'arrivée du tramway alimenté par le sol, qui a entièrement redessiné l'espace urbain.
"Cette décision est la reconnaissance d'une double richesse de Bordeaux: l'histoire et la modernité. C'est le réveil de la "belle endormie", car Bordeaux n'aurait pas été classée il y une dizaine d'années avec ses façades de suie", a estimé Alain Juppé, lors d'une conférence de presse."
Bordeaux compte ainsi près de 350 édifices classés ou inscrits aux Monuments Historiques, dont 3 édifices religieux étaient déjà inscrits au Patrimoine Mondial depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle (la cathédrale Saint-André, l'église Saint-Michel et l'église Saint-Seurin).

Une architecture du XVIIIe siècle

La façade des quais, conçue vers 1740 par Jacques Gabriel, l'architecte de Louis XV, constitue la vitrine classique de la ville, avec notamment l'ensemble majestueux de la Place de la Bourse, anciennement Place Royale. Le Grand Théâtre, œuvre de l'architecte Victor Louis achevée en 1780, construite à l'initiative du Duc de Richelieu, est une illustration brillante du style néo-classique.
Selon la mairie, l'originalité de la démarche bordelaise auprès de l'Unesco tient dans l'importance du périmètre classé: la zone classée correspond à l’intérieur des boulevards, jusqu’à la Garonne incluse. Elle s’étend sur 1 810 ha, soit près de la moitié de la superficie de la ville. En outre, l’ensemble du territoire de la ville de Bordeaux, à l’extérieur des boulevards, et 8 communes limitrophes de Bordeaux (Bruges, Cenon, Floirac, Le Bouscat, Lormont, Mérignac, Pessac, Talence et Bruges) sont concernées par la zone dite de « sensibilité patrimoniale », également reconnue.


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26 juin 2007

SaiNte-PréSenTine, EgliSe du 12ème SièCle

Eglise Sainte-Présentine - Façade occidentale

Entouré de vignes, au milieu des blés mûrs, loin de toute agglomération, prés d'un lieu-dit du nom de Bignon (en rapport avec les fameuse allée de Bignon en ruine près de Frontenac décrite dans l'article "RéPerToiRe DeS MéGaLiThes du LiBoUrNaiS"), un fragile clocher vide de ses deux cloches indique en bord de route la présence d’un lieu de culte.
Un panneau indique "Eglise Sainte-Présentine". Ce bâtiment comporte une nef du 12ème siècle, chœur du 13ème siècle ; partie occidentale de la nef en petit appareil peut-être 11ème siècle ?, toiture actuellement effondrée...
Sobre édifice, sans sculptures, colonnes ni chapiteaux... Pourtant un site étrangement chargé de mémoire à en croire les quelques tombes qui émergent encore du sol dont une portant la croix des chevaliers de l’ordre de Malte !
Dans cette chapelle il existe une « veyrine », c’est un trou pratiqué dans une pierre du mur où l’on faisait passer les enfants pour qu’ils deviennent forts. Pratique encore à l’honneur dans les années 1930.

Eglise Sainte-Présentine - Façade occidentale Eglise Sainte-Présentine - Façade Sud Eglise Sainte-Présentine - Le chevet
Eglise Sainte-Présentine - Bénitier Eglise Sainte-Présentine - La nef Eglise Sainte-Présentine - Contrechamp

24 juin 2007

La CoMManDeRie HosPiTalièRe de SaLLeBruNeAu

Lors de ma tournée à la recherche des mégalithes du Libournais, je me suis retrouvé du coté de Sallebruneau non loin de Frontenac au coeur de l'Entre-Deux-Mers, à mi-chemin entre Rauzan et Sauveterre-de-Guyenne. Au milieu d'un paysage vallonné couvert de vignes et forêts, un bâtiment sous le nom de "Commanderie Hospitalière de Sallebruneau" se voit sauvegarder par les mains de passionnés.
Il s'agit de deux édifices du accolés: une église au sud et un château au nord du 13ème siècle formant un quadrilatère de 19,5 mètres sur 24,6 mètres.
Ce fut le siège de la commanderie de Sallebruneau avec l’ancienne chapelle saint Jean et les fortifications du 13ème siècle. Fortement remaniés au 14ème siècle elle est édifiée à l’origine par les chevaliers de l’ordre du temple, la commanderie passa ensuite aux hospitaliers de saint Jean de Jérusalem, puis à l’ordre de Malte. La chapelle servit d’église paroissiale au cours du 19ème siècle.
Malgrè les dommages apportés par l'histoire locale, la fin de la guerre de Cent Ans, les conflits locaux entre seigneuries voisines et guerres de religions, cet endroit reste un témoin de la fin du Moyen Age.
C’est aujourd’hui un superbe champ de ruines où parmi quelques pans de murs on peut imaginer l’histoire de ce site.

Ne manquez pas au chevet de l’église un agréable petit jardin médiéval de plantes médicinales disputant l’espace aux vestiges de quelques tombes.
Je vous invite à visiter cette endroit charmant l'espace d'un instant ou d'une après midi pourquoi pas !!
Pour plus d'informations sur le lieu, ces activités... www.assrag.org

Sallebruneau - Eglise au Sud  Sallebruneau - Château eu Nord

Sallebruneau - Cimetière  Sallebruneau - Cimetière  Sallebruneau - Jardin médiéval
Sallebruneau - Sarcophage Sallebruneau - Fontaine
Sallebruneau - fenêtre  Sallebruneau - Porte de l'Eglise  Sallebruneau - fenêtre

Panneau d'informations
Cliquez sur la photo pour lire les infos

9 juin 2007

AuGusTe ReNOiR A LiBoUrNe eN 1870

Pendant la guerre de 1870, Renoir, mobilisé, est envoyé à Libourne.
Le moins qu'on puisse en dire, c'est qu'il n'en a pas gardé un souvenir fameux. Voici ce qu'il écrit (1), de son style épistolaire habituel, c'est-à-dire à demi-incohérent et passablement grossier, quoique plein d'humour:

Pierre Auguste RENOIR« ... J'ai pas été heureux pendant quatre mois quand je me suis senti sans lettre de Paris. J'ai été pris par un em ... dement (2) si profond, impossible de manger et de dormir. Enfin, je me suis payé la dysenterie et j'ai failli claquer sans mon oncle qui est venu me chercher à Libourne et m'a emmené à Bordeaux. Là ça m'a rappelé un peu Paris, et puis j'ai vu autre chose que des militaires, ce qui m'a remis vite. Et ce qui m'a fait voir comme j'étais malade, ça a été de voir les camarades. Quand ils m'ont vu revenir ils étaient épatés. Ils me considéraient comme mort, et du reste on y était habitué, surtout pour les Parisiens. Il y en a une grande quantité qui repose à l'ombre dans le cimetière de Libourne. C'était très curieux. On était la veille chez le marchand de vin. Le lendemain, vous voyez un garçon qui ne parle plus à personne. Il va à la visite se faire porter malade. Le médecin le flanque à la porte. Le lendemain, il a le délire et il se met à rigoler et à embrasser sa famille. Le surlendemain, il n'y a plus personne. Et à ce qu'il paraît que si mon tonton n'était venu, ce qui m'a changé, je faisais la même chose ... »

(1) Henri PERRUCHOT : La vie de Renoir, Hachette, 1964, p.72 (Lettre à Ch. Le Cœur du 1er mars 1871, publiée dans le Burlington-Magazine, sept.-oct. 1959).
(2) En toutes lettres dans le texte !

Extrait de la Revue Hist. Et Arch. Du Libournais de 1975 à 76 p.61

9 juin 2007

RéPerToiRe DeS MéGaLiThes du LiBoUrNaiS

Il existe peu d'ouvrages de synthèse sur les monuments mégalithiques de notre région. Nous en citerons deux : le premier, publié par l'Abbé Labrie en 1906 dans le Bulletin de la Société Archéologique de Bordeaux; le second, plus récent, bien que déjà ancien, est celui de M. Ferrier (La Préhistoire en Gironde, 1938, Le Mans) qui nous a servi, comme le précédent, d'ouvrage de référence tout au long de la nouvelle étude que nous entreprenons. Celle-ci aura pour but de mettre à jour les listes précédentes, et de servir de base à une étude plus vaste (à l'échelle départementale) que nous pensons mener ultérieurement.

Afin de ne point dépasser le cadre de notre revue, nous nous sommes limités au Libournais, c'est-à-dire à l'arrondissement de Libourne, auquel nous avons adjoint pour la commodité de l'exposé, certains cantons de l'Entre-deux-Mers figurant dans l'arrondissement de Langon.

Carte de l'Entre-de-mers

Nous avons divisé notre inventaire en deux grands chapitres : d'une part, les monuments non douteux, conservés ou détruits, d'autre part, les monuments douteux non conservés. Dans la seconde catégorie nous avons été amenés à prendre en considération des mégalithes dont l'existence repose sur des bases faibles ou hypothétiques : toponymie, allusion dans des inventaires anciens ou textes peu explicites, et même faux mégalithes, que nous signalons afin d'éviter des erreurs futures. Le principe de la description sera le suivant :

1 - Situation: par rapport au bourg et à la localité la plus proche; coordonnées Lambert Zone 3 sur la carte de l'I.G.N. au 1/50.000e ; éventuellement lieu-dit de l'emplacement exact.
2 - Architecture.
3 - Fouilles.
4 - Folklore.
5 - Bibliographie. 

Les auteurs les plus souvent cités sont indiqués de la façon suivante :
J. FERRIER: La Préhistoire en Gironde, 1938, Le Mans (= FERRIER).
Abbé J. LADRIE : Remarques sur les Monuments Mégalithiques de l'Entre-deux-Mers, Bull. de la Soc. Arch. de Bx, XXVIII, 1906, p. 50 à 65 (= LABRIE)
E. ANGEY : Notes relatives à des mégalithes récemment découverts, peu connus ou détruits, du département de la Gironde 1908, Bordeaux, Feret, édit. (= AUGEY, Notes)
C. BUTINEZ : Le Néolithique et la Chalcolithique dans le Centre-Ouest de la France, thèse dactylographiée (à paraître) (= BURNEZ).
G. LOIRETTE : L'Epoque celtique en Gironde, Bul. S.A. de Bx, t. L, 1933, p. 52 à 60 (= LOIRETTE).

Avant d'entamer notre sujet, je profite de l'occasion qui m'est offerte pour remercier mon maître en la matière, M. le docteur Riquet, qui a eu l'amabilité de m'ouvrir sa riche bibliothèque, et de toujours répondre avec patience à mes nombreuses questions, me guidant avec compétence dans mes recherches. De même, je remercie vivement notre Président M. Coffyn, qui a bien voulu m'éclairer de ses grandes connaissances de la protohistoire; et comme le Dr Riquet, m'a permis de puiser dans sa bibliothèque de nombreux renseignements inédits.

- INVENTAIRE DESCRIPTIF -

BELLEFOND (Canton de Targon; arr. Langon)

1 - Allée couverte du Maine du Prieuré
(Pas trouvé d'allée pour ma part, à part le lieu dit "Maine du Prieuré" !! juin 2007)

Maine du Prieuré Maine du Prieuré

1 - Situation : Bellefond - 0,600 km Est ; Maine du Prieuré ; X 401,80 Y 277,40 (Podensac XVI-37).
2 - Architecture : Allée couverte de type Aquitain.
Longueur act. 8,40 rn-largeur 1,50 rn-hauteur de 0,60 à 1,10 m. Orientation: 135° A gauche, quatre supports de 0,60 m à 2,70 m. de long, dont un fortement incliné vers l'intérieur. A droite, un support de 0,60 m. de long. Deux dalles posées à plat sur le sol, à l'entrée, semblent être des montants renversés. Une dalle de chevet de 1,20 m de long. Deux tables basculées à l'intérieur du couloir, distantes entre elles de 1,30 m, mesurant 1,90 m x 1 m  x O,65 m et 1,60 m x 1 m x 0,40 m. Calcaire à astéries.
Traces de tumulus ovalaire, sans structures apparentes.

Maine du Prieuré 1979  Maine du Prieuré 1979
Photos prises en 1979, avant le sacage du mégalithe intervenu ces dernières années.

3 - Fouilles : Fouillée par l'abbé Labrie entre 1910 et 1920. Une broche anciforme en os en proviendrait. Un tibia gauche appartenant à un individu adulte, brisé en deux fragments, a été recueilli par moi-même en surface, près du chevet, entre une table et un montant latéral de la paroi Sud-ouest.
5 - Bibliographie : LABRIE, Os travaillés d'usage inconnu, Bull. S.P.F. Avril 1921.

Maine du Prieuré - sur les arrières  Maine du Prieuré - sur les arrières
Photos prisent au "Maine du prieuré" (?)

2. 3 - Allées couvertes du Sabatey (photos juin 2007)

1 - Situation : Bellefond. - 0,500 km Nord; Sabatey 0,100 km Sud, Peyrelebade 0,150 km Ouest; X 401,20 Y 278,00 (Podensac XVI-37). Nous avons numéroté ces deux dolmens afin d'éviter toute confusion entre les monuments : n° 1 pour l'allée couverte de l'Ouest, n° 2 pour l'allée couverte de l'Est (environ 25 mètres entre les deux dolmens).
2 - Architecture : Allée couverte du Sabatey 1.
Longueur 8 rn-largeur max. 1,50 m, min. 0,80 rn-haut. de 0,50 m à 1,30 m. Orientation: 90°. Treize montants latéraux: six de 0,50 m à 1,40 m de long au Nord, sept de 0,90 m à 1,60 m de long au Sud. Un fond de 1,50 m de long. Une table à demi-effondrée de 3 m x 1,50 m x O,70 m. Seconde table de 2 m x 1,60 m x O,50 m, basculée et posée à plat sur le sol derrière la dalle de chevet. Dallage partiel de plaques de calcaire. D'après Burnez, l'élargissement du couloir au chevet est d'origine accidentelle. Calcaire à astéries. Traces de tumulus ovalaire, sans structures apparentes.

Sabatey Sabatey

Allée couverte de Sabatey 1 Allée couverte de Sabatey 1 Allée couverte de Sabatey 1

Plan de l'Allée Couverte du Sabatey 1
Allée couverte de Sabatey 1 Allée couverte de Sabatey 1

Allée couverte du Sabatey 2.
Non mesurable. Cinq montants debout, quatre couchés. Une table de 3 m x 2 m x 0,60 m, appuyée obliquement sur l'un des supports. Calcaire à astéries.

Allée couverte de Sabatey 2 Allée couverte de Sabatey 2
Allée couverte de Sabatey 2 Allée couverte de Sabatey 2

3 - Fouilles : L'allée couverte 1 a été fouillée par Daleau (Mai 1879).
Mobilier : ossements humains ; tessons de poterie néolithique (?) ; éclats de silex ; une broche anciforme en os mesurant 11 cm x 1 cm x 0,2 cm.
Objets non conservés, à l'exception de la broche précitée (Musée d'Aquitaine, Coll. Daleau)
5 - Bibliographie : L. DROUYN, Bull. S.A. Bx, t. I, 1874, pp. 157-160 LABRIE, p. 51-52; FERRIER, p. 261; BURNEZ, these.

BLASIMON (Canton de Sauveterre; arr. Langon)

4 - Menhir de la Chapelle N.-D. de Bonne Nouvelle (disparu)

1 - Situation : Blasimon - 2 km O.-SO ; Chapelle N.-D. de Bonne Nouvelle; X 406,70 Y 274,90 (Podensac XVI-37).
2 - Architecture : Haut. 1,50 m - largo 0,95 rn-épaisseur 0,54 m. Calcaire à astéries.
Ce menhir, autrefois couché, mesurait 2,50 m de long. Au siècle dernier, d'après Drouyn, il s'insérait dans «un alignement de pierres levées », actuellement disparu.
5 - Bibliographie : L. DROUYN, Notes historiques et notes archéologiques, t, 49, p. 220, texte daté du 19 septembre 1881 ; LABRIE, p. 59 ; FERRIER, p. 275.

5 - Dolmen de Casevert (disparu)

Sur la carte qui accompagne les « Variétés Girondines », Drouyn indique un dolmen près de Casevert (Blasimon - 4 km O-NO), sans autres commentaires. Labrie, qui le porte détruit en 1906, signale néanmoins qu'il a recueilli en cet endroit une petite hache polie et une pendeloque en roche schisteuse. Recherché sans résultat (1972).
5 - Bibliographie : L. DROUYN, Variétés Girondines, t. 3, 1878 ; LABRIE, p. 56-57 ; FERRIER, p. 275.

6 - La Grande Pierre (Menhir détruit)

Labrie, recopié par Ferrier, indique un menhir détruit au lieu-dit la Grande Pierre, près du hameau de Foubeaude, à 1,300 km du centre de Blasimon, vers le Sud-ouest ; sans autres indications.
5 - Bibliographie : LABRIE. p. 59 ; FERRIER, p. 276.

ESPIET (Canton de Branne; arr. Libourne)

7 - Dolmen de Lamothe (détruit)

1) Espiet - 0,500 km Sud; Lamothe 0,350 km NE ; X 393,70 Y 281,25 (Podensac XVI-37). Ce dolmen, détruit en 1957 par des carriers, s'élevait «sur une surface relativement plane du sol, qui correspond à un épaulement de terrain sur la rive EST du ruisseau de Camiac, affluent de la Canodonne, à proximité d'un petit thalweg» (SERONIE-VIVIEN, 1960).
2) Dolmen simple rectangulaire.
Longueur 3,20 m - largeur 0,90 m - hauteur 0,60 m.

Plan et Coupe du Dolmen de Lamothe

Orientation: 135°. Quatre dalles: deux dalles latérales de 2,06 m et 1,83 m de long au NE et au SO, une dalle de chevet de 1 m de long fermant l'édifice au NO et un petit bloc de 0,76 m de long brisé en deux fragments, sensiblement détaché des autres montants et qui obstruait partiellement l'entrée au SO. Dallage de plaquettes de calcaire. La table avait déjà été détruite quelques années avant que les fouilles n'aient eu lieu. Calcaire à astéries.
Tumulus elliptique de 8 m x 6 rn x 2,50 m (grand axe NO-SE).

Plan du Dolmen de Lamothe

3) Fouilles R. Séronie-Vivien, 1956.
Le matériel anthropologique comprenait de nombreux ossements humains, fragmentés, dont l'étude n'a pas été publiée, ainsi que 186 dents définitives dont 20 incomplètement calcifiées et 30 dents de lait.
« De la détermination de chacune d'entre elles, il ressort que l'on a au maximum les restes de : onze adultes, dont deux âgés, quatre enfants de 11 à 15 ans, deux ou trois enfants de 2 à 5 ans» (SERONIE-VIVIEN, 1960). Mobilier: une pointe de flèche en silex, à pédoncule et ailerons arrondis, trouvée à côté du radius d'un bras en connexion anatomique ; une autre pointe de flèche ramassée par un promeneur ; trois éclats de silex informes ; deux menus tessons de poterie : l'un brunâtre très grossier, à dégraissant abondant, l'autre fin et rougeâtre mais minuscule ; une hache en silex poli à bords quadrangulaires longue de 107 mm, découverte par un paysan ; une perle en os cylindrique, il extrémités sciées et grosse perforation axiale ; une perle en os aux extrémités arrondies (aspect en olive) ; trois pendeloques perforées en coquille d'Ostrea ; une pendeloque en forme de griffe, perforée en coquille d'Ostrea ; une dentale.
5) R. SÉRONIE-VIVIEN, Bull. S.P.F. 1960, t. 57, pp. 677-688.

GARDEGAN-ET-TOURTIRAC (Canton de Castillon; arr. Libourne)

8 - Allée couverte de Pitray (photos juin 2007)

1) Gardegan - 0,800 km O-SO ; Pitray 0,200 km SO ; X 412,90 Y 292,20 Z 80 m (Libourne XVI-36) Sur propriété privée du château de Pitray.

Château de Pitray Château de Pitray

2) Allée couverte de type Aquitain.
Longueur 9,50 m - largeur 1,10 m - haut. de 0,50 m à 1,70 m. Orientation: 90°. Une dalle de chevet de 3 m de long. Neuf montants latéraux : quatre de 1 m à 4,10 rn de long sur la paroi Nord, cinq de 1 m à 2,10 m de long sur la paroi Sud. Les tables sont absentes. La hauteur des supports décroît du fond vers l'entrée. Dallage de plaquettes de calcaire, « très endommagé par endroits» (LABRIE, 1907) Calcaire à astéries.
Traces de tumulus ovalaire sur la paroi Sud, sans structures apparentes.

Plan de l'Allée Couverte de Pitray

Allée Couverte de Pitray Allée Couverte de Pitray

3) Fouillée au siècle dernier par le Comte de Pitray qui y a recueilli des ossements humains, parmi lesquels deux crânes bien conservés. Fouillée en second lieu par l'abbé Labrie (Octobre 1906).
Mobilier : trois fragments de tibias ; éclats de silex ; tessons de poterie néolithique (?), non décrits, mais présentés comme similaires à ceux trouvés dans l'allée couverte de Curton (Jugazan, cf. N° 9). Objets non conservés.
5) LABRIE, Bull. S.A.B., 1907, t. 29, pp. 116-120 ; FERRIER, p. 268-269 ; BURNEZ, Thèse.

JUGAZAN (Canton de Branne; arr. Libourne)

9 - Allée couverte de Curton (photos juin 2007)

Allée couverte de Curton Allée couverte de Curton
Allée couverte de Curton Allée couverte de Curton

1) Jugazan - 0,900 km Sud; Taillefer 0,300 km SO ; X 402,40 Y 278,20 (Podensac XVI-37) ; Curton.
2) Allée couverte de type Aquitain.
Longueur 7,50 m - largeur max. 1,30 m, min. 0,73 m - haut. de 0,50 m à 1,10 m. Orientation: 90°. Cinq montants de 1,20 m à 1,35 m de long à gauche, trois montants de 0,85 m à 1,50 m de long à droite, une dalle de chevet de 1,10 m de long, légèrement inclinée vers l'extérieur, et une table de 2,60 m x 2,20 m x 0,50 m reposant sur trois supports et inclinée Nord-Sud. Hauteur et largeur décroissent du fond vers l'entrée. Dallage constitué par un affleurement rocheux dont les dépressions sont comblées par des plaquettes de calcaire. Une fenêtre semi-circulaire, de 0,70 m de diamètre, est taillée sur le bord supérieur des deuxième et troisième montants de la paroi Nord. La dalle de chevet porte une série de gravures en creux attribuables au Bronze ancien : cercle, fer à cheval, cercle surmonté de six rayons parallèles entre eux. Calcaire à astéries (Fig. 5).
Tumulus ovalaire de 10 m X 7 rn, sans structures apparentes. A la base, pierre dressée de 0,60 m de haut.

Plan de l'Allée couverte de Curton

3) Fouillée par l'abbé Labrie en 1904.
Le matériel anthropologique comprenait les restes de huit squelettes humains (5 hommes, 3 femmes) en très mauvais état, allongés sur le dallage, vers le fond du dolmen.
Mobilier: une broche plate anciforme en os (Fig. 6), mesurant 17 X 1 X 0,2 cm ; un fragment d'une seconde broche, long de 4 cm, présentant une section plus épaisse, mais moins large que la précédente ; une hache de silex poli à patine blanchâtre (longueur 10,5 cm - largeur au tranchant 3,5 cm) ; une pendeloque en os ; trois coquilles marines perforées : deux du type Pectunculus, une du type Cardium ; un vase néolithique (?) trouvé brisé lors des fouilles, non décrit, et dont les tessons sont perdus : une hache de silex poli, trouvée brisée également au moment des fouilles et non conservée.
Traces de violation gallo-romaine à l'intérieur de l'allée couverte : foyer avec briques plates à rebord et tessons.
Ce qui reste du mobilier est déposé au Musée d'Aquitaine à Bordeaux.
5) LABRIE, p. 41-50 ; FERRIER p. 265-267 ; BURNEZ, thèse.

Allée couverte de Curton

Allée couverte de Curton Allée couverte de Curton

LES LÈVES-ET-THOUMEYRAGUES (Canton de Ste-Foy; arr. Libourne)

10 - Dolmen de Beaulieu ( ? )

Conil, recopié par Ferrier, signale «les vestiges mégalithiques de la Garenne de Beaulieu, dans le ravin de la Tuilerie, actuellement disparus et postérieurement à 1926 », sans autres commentaires. Ferrier qualifie ces ruines de restes de dolmen.
5) A. CONIL, Le Menhir des Goulards, Bull. S.P.F, t. 32 ; FERRIER, p. 282.

- Divers -

La carte des provinces de France de Belleyme (1780) indique un monument mégalithique (?) au lieu-dit Les Vergnes, à 1,300 km au S.E. de Beaulieu. En 1926, Conil aurait remarqué en cet endroit des dalles éparses gisant sur le sol, disparues par la suite avec le défrichement de la garenne où elles se trouvaient (CONIL, KH.A.L., 1933, T. 1, p. 68).
En 1938, une allée couverte a été indiquée par Ferrier (La Préhistoire en Gironde; 1938, Le Mans, p. 281) au lieu dit Les Sivadons. Après vérification personnelle sur le terrain, ces restes nous semblent douteux et ne doivent pas en conséquence être classés comme dolmen.

LUGAIGNAC (Canton de Branne ; arr. Libourne)

11 - Allée couverte de Peyrelebade (détruite)

1) Lugaignac - 0,600 km E.-NE. ; Peyrelebade ; X 399,80 Y 283,45 (Podensac XVI-37).
2) Allée couverte détruite. Elle a été signalée par G. Malvesin (pour prendre date) à la séance du 13 avril 1934 de la Société Archéologique de Bordeaux. Aucune description, ni publication de fouilles, n'ont été faites sur ce dolmen, dont nous n'avons pu trouver la moindre trace sur le terrain (1972).
5) Bull. S.A. Bx, 1934, t. 51, p. XXVII.

LUGASSON (Canton de Targon; arr. Langon)

12 - Allée couverte de Roquefort

1) Lugasson - 0,800 km Ouest; Roquefort 0,100 km Ouest; X 401,10 Y 275,80 (Podensac XVI-37) Sur propriété privée du château de Roquefort.
2) Allée couverte de type Armoricain enfouie dans les restes d'un tumulus allongé.
Longueur 14 m -largeur 1,50 rn-haut. (Sous la table 3) 1,30 m. Orientation: 100°. Un fond de 1,50 m de long. Vingt trois montants latéraux: onze de 1 m à 1,90 m de long à gauche, douze de 0,60 m à 1,60 m de long à droite. Quatre tables peu volumineuses de 1,70 m x 1,30 rn, 1,70 m x 1 m, 1,70 m x 1 m, 1,70 m x 1,40 m. La première repose sur le deuxième support de gauche et le deuxième de droite ; la seconde sur le deuxième support de gauche et le troisième de droite ; la troisième est soutenue par les troisième et quatrième supports de gauche et le cinquième de droite ; la quatrième par le septième support de gauche et le dixième de droite. Fragments d'autres tables sur le tumulus. Le septième montant de droite est basculé ; le huitième montant de la même paroi est fortement incliné vers l'intérieur. L'entrée est obstruée par une murette de pierres sèches qui réapparaît par endroits sur la paroi Nord et plus rarement sur la paroi Sud. Dallage de plaques de calcaire. La table de chevet porte à 0,60 m au dessus du sol dallé, un petit ensemble de sept cupules de 5 cm de diamètre en position semi-circulaire. Burnez les rapproche des colliers de l'allée couverte de Kergüntuil-en-Trégastel (Côtes-du-Nord). Calcaire à astéries.

Allée couverte de Roquefort Allée couverte de Roquefort Allée couverte de Roquefort

3) Fouillée en 1923 par l'abbé Labrie.
Le matériel anthropologique comprenait un nombre très important d'ossements humains, en mauvais état, non étudiés, et perdus presque en totalité. Le Musée de la Société Linnéenne de Bordeaux conserve seulement deux calottes crâniennes provenant de cette allée couverte, dont celle d'un homme dolichocéphale. Mesures crâniennes utilisables (d'après le Dr. Riquet) : long. maximale 200 - largo maximale 130. Mobilier : une poterie néolithique (?) brisée ; perles en os ; éclats de silex ; coquilles marines perforées.
Fouillée ces dernières années par Mme J. Rousset-Larroque ; thèse en préparation.
5) BURNEZ, thèse ; FERRIER, p. 272.

13, 14 - Menhirs de Pontaret. Les Grandes Bornes. (photos juin 2007)

1) Lugasson - 2 km E.-S.-E ; Pontaret 0,300 km Sud; X 403,80 Y 275,50 (Podensac XVI-37).
2) Deux menhirs, l'un debout (1), l'autre basculé (2), à 300 m d'intervalle.
Ils représentent d'après Labrie, les restes d'un alignement orienté Ouest-Est.
Menhir 1 (Ouest) : haut. 1,65 m - largo 0,70 m - épaisseur 0,46 m. pour une partie enterrée de 35 cm seulement. Il a été renversé puis redressé. Menhir 2 (Est) couché (pas retrouvé pour ma part): long. 1,65 m - largo 0,55 m - épaisseur 0,30 m. Calcaire à astéries.

Menhir de Pontaret Menhir de Pontaret
Menhir de Pontaret Menhir de Pontaret

3) Près du premier menhir, «on a trouvé des haches polies et autres silex de la même époque» (LABRIE, 1906).
4) Les deux menhirs se nomment « les grandes bornes de Pontaret » et servent de limites aux communes de Lugasson, Frontenac et Blasimon. Avant la première guerre mondiale, les maires des trois villages se réunissaient une fois l'an, auprès du menhir couché, pour prendre un repas en commun, symbole de leur bonne entente.
5) 1. DROUYN, Variétés Girondines, t. 1, p. 392 ; LABRIE, p. 59 ; FERRIER, p. 270-271.

MARGUERON (Canton de Sainte-Foy ; arr. Libourne)

15 - Menhir du Roc ( ? )

En 1906, Labrie mentionne un lieu-dit Le Roc, à 0,500 km au Sud de Margueron, comme pouvant garder le souvenir d'un menhir. Les auteurs plus récents (LOIRETTE, FERRIER), recopient sans préciser davantage. X 434,50 Y 276,80 (Duras XVII-37).
5) LABRIE, p. 60 ; LOIRETTE, p. 57 ; FERRIER, p. 276.

MAURIAC (Canton de Sauveterre ; arr. Langon)

16 - Menhir de Balette. La Gran'Boyne.

1) Mauriac - 2,400 km NE ; Balette 0,400 km NE ; X 413,45 Y 277,05 (Podensac XVI-37).
2) Haut. 0,90 m - largo 0,70 Pl - épaisseur 0,30 m. Calcaire à astéries.
3) «Lors de la construction du chemin, on eut l'occasion de le déplacer un peu, et on trouva à côté une belle hache polie en silex blanchâtre» (LABRIE, 1906).
4) Le menhir s'appelle «La Gran'Boyne de Balette» et sert de limite aux communes de Ruch et de Mauriac.
5) LABRIE, p. 59 ; FERRIER, p. 275.

17 - Les Trois Pierres (Dolmen détruit)

1) Mauriac - 1,600 km Sud; Moulin de Grosseval 0,300 km N-NE, Les Claudettes 0,200 km NO ; X 412,15 Y 273,90 (Podensac XVI-37) Les Trois Pierres.
2) Dolmen simple. Orientation probable : Est-Ouest. Deux montants latéraux basculés (1,35 mX1 m x 0,40 met 1,30 m x 1 m x 0,60 m) gisant l'un dans un fossé, l'autre sur le rebord d'un champ planté de pieds de vigne, de chaque côté de la route communale Mauriac-RN 672. La pierre de droite porte une gravure : cercle assez profondément piqueté de 0,50 m de diamètre. Calcaire à astéries.
5) L. DROUYN, Variétés Girondines, 1878, t. 2, p. 496 ; LABRIE, p. 54 ; FERRIER, p.275.

MONTIGNAC (Canton de Targon; arr. Langon)

18 - Le Rocher (Menhir détruit)

Un menhir détruit est indiqué par Labrie au lieu-dit Le Rocher, à 1,400 km à l'Est de Montignac, sans autres commentaires. Les auteurs plus récents (Augey, Ferrier) confirment, sans apporter de précisions.
5) LABRIE, p. 60 ; AUGEY, Notes, p. 50-52 ; LOIRETTE, p. 57 ; FERRIER, p. 276.

NÉRIGEAN {Canton de Branne ; arr. Libourne)

19, 20 - Dolmens du Bois de Fourens ( ? )

1) 2) «On pouvait voir, il n'y a pas longtemps, deux dolmens dans la paroisse de Nérigean ; l'un d'eux, situé au Bois de l'Arcan, dans la propriété de M. de Saint-Cyr, a été entièrement brisé il y a trente ans environ. L'autre s'élevait dans une prairie, à 50 mètres de la métairie du Bois, appartenant aussi à M. de Saint-Cyr ; il a été renversé et en partie brisé ; il ne reste en place qu'un des supports, connu sous le nom de Pierre-du-Bois ; c'est une pierre brute posée de champ, orientée Est-Sud-Est, haute de 1,50 m, large d'autant, et épaisse de 30 centimètres. Deux blocs de rocher, gisant à quelques mètres de la pierre debout doivent être d'autres supports du dolmen, dont la table a été brisée, et sous lequel on a trouvé des ossements humains ». (DROUYN, 1875).
5) L. DROUYN, Bull. S.A. Bx, 1875, t. 2, p. 198 ; LABRIE, p. 53 ; FERRIER, p. 276.

PESSAC-SUR-DORDOGNE (Canton de Pujols ; arr. Libourne)

21 - Dolmen de la Tour de Beaupoil (détruit)

1) 2) «Entre le château de la Tour et Beaupoil, existait encore il y a trois mois, un beau dolmen formé de pierres meulières. Un correspondant de la Commission des Monuments Historiques de la Gironde, ayant déclaré qu'il ne s'agissait que de pierres issantes du sol, il a été démoli par le propriétaire du champ. Dans les environs, j'ai trouvé des silex taillés en flèches, en grattoirs, et des fragments de haches polies» (DROUYN, 1878).
5) L. DROUYN, Notes historiques et notes archéologiques, t. 49, p. 191, texte daté du 5 septembre 1878 ; LOIRETTE, p. 56 ; FERRIER, p. 276.

PUJOLS (Chef-lieu de Canton ; arr. Libourne)

22 - Dolmen de Peyre1ebade (enfoui)

1) 2) «Le monument de Pujols est un dolmen dont la couverture a été renversée ; mais les blocs latéraux, orientés Nord et Sud, sont encore en place. L'un d'eux a environ quatre mètres de longueur. Ce monument se voit au Nord de la commune, sur un haut plateau qui domine la vallée de la Dordogne, et le vallon de l'Escouache ; les paysans du lieu lui donnent le nom de Pierre Levée (Peyre-Lebade). C'est par ce même nom que les habitants du Périgord désignent les nombreux dolmens de leur pays. Le monument de Pujols est d'un calcaire gris, grossier, très dur, originaire de l'endroit» (JOUANNET, 1837).
Ce dolmen a été détruit vers la fin du siècle dernier par son propriétaire, qui l'a enfoui dans une vigne à 1 m de profondeur. Dans l'introduction à l'Histoire de France d'A. de Jouffroy, on trouve le terme de trilithe appliqué à ce mégalithe, ce qui indique qu'il s'agissait d'un dolmen simple tel celui de Bien-Assis à St-Antoine-du-Breuil (Dordogne).
5) ]OUANNET, Statistique de la Gironde, 1837, t. 1, p. 212 ; PIGANEAU, Bull. S.A. Bx, t. 9, p. 81 ; COOK, Bordeaux et ses vins, 1850, p. 42, Féret, édit. ; GUINODIE, Histoire de Libourne, t. 3, p. 330, Bordeaux Faye édit. ; L. DROUYN, Variétés Girondines, t. 2, p. 235, 1878, Bordeaux ; DE JOUFFROY, Introd. à l'Hist. de France, 1838, p.41, Paris-Breton édit. ; LABRIE, p. 53.

LA RÉOLE (Chef-lieu de Canton; arr. Langon)

23 - Menhir de Peyrefitte ( ? )

Labrie, recopié par LOIRETTE et FERRIER, mentionne un lieu-dit Peyrefitte (La Réole - 1 km Nord), comme gardant le souvenir d'un menhir. En 1908, Augey parle de deux pierres brutes de 1,96 m et 1,12 m de haut, provenant selon lui, d'un seul et même bloc fragmenté, ce qui nous paraît assez singulier. Nous n'avons retrouvé (1973) que le plus petit des deux blocs cités, encore qu'il soit légèrement plus élevé que ne le dit l'auteur (1,20 m x 0,50 m x 0,30 m). Son allure est bien celle d'un petit menhir, mais son implantation suspecte, le rend un peu douteux. Calcaire à astéries.
5) LABRIE, p. 59 ; AUGEY, Notes, p. 48 ; LOIRETTE, p. 57 ; FERRIER, p. 276.

RIOCAUD (Canton de Ste-Foy ; arr. Libourne)

24 - Les Trois Pierres (dolmen disparu)

1) Riocaud - 2 km Sud; X 430,40 Y 274,70 (Duras XVII-U7).
2) Dolmen détruit, signalé comme tel par l'Abbé Labrie qui ne semble pas en avoir recherché les vestiges. Augey précise qu'il restait de ce monument, en 1908, un bloc dressé orienté E.-O., et mesurant 1,27 m x 0,33 m x 0,30 m, auprès duquel gisaient deux dalles basculées de 1,13 m et 1,92 m de long. Ces pierres qui se voyaient sur le côté droit de la route départementale de Riocaud à Savignac (L.-et-G.) n'existent plus actuellement.
5) LABRIE, p. 55 ; AUGEY, Notes, p. 57.

25 - Peyré de veire méjour (menhir détruit)

1) Ce lieu-dit est situé à 400 m à l'Ouest de la ferme des Trois Pierres.
Labrie pense qu'il désigne l'emplacement d'un menhir disparu, ce qui nous paraît très vraisemblable. Les autres auteurs (AUGEY, LOIRETTE) recopient sans apporter de précision.
4) Le nom semble indiquer une légende de pierre tournante, analogue peut-être à celle de la Pierre qui danse à Saint-Aignan (cf. n° 27).
5) LABRIE, p. 60 ; AUGEY, Notes, p. 53 ; LOIRETTE, p. 57.

ROMAGNE (Canton de Targon; arr. Langon)

26 - La Grande Pierre (menhir disparu)

Labrie, recopié par Ferrier, indique un menhir disparu dont l'emplacement était situé dans le champ de la Grande Pierre, à 400 m du centre de Romagne, vers le N-E, sans autres commentaires. X 399,20 Y 277 ,30 (Podensac XVI-37). Augey parle de deux pierres pyramidales de 1,37 fi et 1,26 m de haut qui nous semble douteuses.
5) LABRIE, p. 60 ; AUGEY, Notes, p. 53 ; FERRIER, p. 276.

SAINT-AIGNAN (Canton de Fronsac; arr. Libourne)

27 - La Pierre qui danse (détruite)

1) Saint-Aignan - 1,200 km NO ; Terrachère 0,200 km SO ; X 390,90 Y 298,25 Z 70 rn (Libourne XVI-36) ; La Pierre qui danse.
2) Bloc de calcaire à astéries posé à plat sur le sol (menhir couché ?), porte une série de cupules artificielles de 5 à 7 cm de diamètre et de 3 à 4 cm de profondeur. Longueur 1,50 m - largeur 1 m - épaisseur 0,30 m. Ce bloc a été débité vers 1930 en plusieurs fragments, dans le sens de la largeur, replantés pour servir de bornes « dans une courbe que fait le chemin qui va de Meyney à la route de Vincent à Bois-Vert ».
N.B. - Détruite en 1973-1974 à l'occasion d'une plantation nouvelle (B.D.).
4) Cette pierre bougeait certains jours à midi.
5) B. DUCASSE, Curiosités Fronsadaises, Une pierre à Cupules (?) .. pp. 1-3, Libourne (Extrait de R.H.A.L., n° 60, 1950, p. 50-52).

SAINT-ANDRÉ ET APPELLES (Canton de Ste-Foy; arr. Libourne)

28 - Menhir des Goulards

1) Appelles - 0,900 km SE ; Goulard 0,300 km SO ; X 430 Y 280,85 (Duras XVII-37) ; Bois de la Garenne au Nic.
2) Beau menhir trapu de 1,80 m de haut, relativement épais 0,70 ml, largeur au tiers inférieur 1,50 m. Calcaire de Castillon.

Menhir Des Goulards


5) CONIL, Le Menhir des Goulards, Bull. S.P.F., t. 32, p. 486 et suiv. et R.H.A.L. 1933, t. 1, p. 66 ; FERRIER, p. 282.

29 - Dolmen des Goulards (non retrouvé)

1) Appelles. - 1,300 km E.-SE ; Goulard 0,300 km Est; X 430,55 Y 281,05 (Duras XVII-37) ; Bois de la Croulette.

Plan du Dolmen de Goulard

2) « ... à  peu de distance de l'ancien moulin des Goulards, on remarque deux rangées de dalles, en calcaire de Castillon, alignées et plantées debout ; tout autour gisent d'autres dalles plus grandes qui devaient faire partie de cet ensemble avant sa ruine. En lui restituant sa couverture et sa dalle d'entrée, ce petit dolmen devait faire environ 3 m de long, 1 m de large et 1 m de haut. Son orientation devait être voisine de 1580 Est géographique ».
Monument non retrouvé (1973).
3) «Dans l'aire même du monument les fouilles n'ont rien donné, mais à peu de distance M. F. Maurin a recueilli les objets suivants qui font partie de sa collection : une petite hache polie en serpentine verte (dim. 0,05 et 0,028 m au tranchant) portant à son sommet une perforation de suspension de forme biconique, en partie disparue par suite de cassure, et un peu plus bas, une seconde perforation conique peu profonde ; une autre petite hache polie brisée à son sommet en roche noire, mesurant 0,038 m de haut sur 0,031 m au tranchant; une troisième petite hache polie en roche noirâtre avec petits cristaux plus clairs ; son sommet est arrondi et piqueté ; elle mesure 0,038 m de haut sur 0,028 m au tranchant. Sommet arrondi d'une petite plaque pendeloque cassée, en schiste, percée d'un trou biconique de suspension ; en dessous de ce trou, sa surface est ornementée d'un dessin ou trait, en arêtes de poissons, rappelant certaines gravures sur os des cavernes ou certains signes runiques. Enfin, pour terminer la série, une pointe de flèche en bronze' avec pédoncule et ailerons.»
Mobilier non conservé.
5) CONIL, RH.A.L., 1933, t. 1, pp. 66-67.

SAINT-SULPICE-DE-FALEYRENS (Canton et arr. Libourne)

30 - Menhir de Pierrefitte (photos 2007)

Menhir de Pierrefitte

Menhir de Pierrefitte Menhir de Pierrefitte

1) Saint-Sulpice-de-Faleyrens - 1,600 km NO ; Pierrefitte 0,100 km NE X 399,20 Y 291,05 Z 10 m (Libourne XVI-36).
2) Superbe dalle spatuliforme de section quadrangulaire, grand axe orienté Nord-Sud. Haut 5 rn-largeur max. 3 m, min. 2 rn-épaisseur 1,50 m. Calcaire à astéries.
3) D'après Piganeau, une fouille fut faite à sa base au siècle dernier. Elle mit au jour une tombe mérovingienne en brique, contenant des ossements et deux clefs en fer.
4) «La très Sainte Vierge se rendant de Saint-Emilion à la Sauve (ou vice versa), portait sur sa tête ou dans son tablier, cette pierre destinée à l'achèvement de l'un des deux clochers. Apprenant en cours de route que les travaux étaient terminés, elle laissa choir la pierre au lieu où elle se trouve actuellement» (PIGA¬NEAU, 1874).
Un trou à offrandes, de forme ovale (0,14 m X 0,12 m, prof. 0,32 m) a été taillé à 0,70 m du sol dans l'épaisseur du menhir, à une époque relativement récente.
Le menhir désignerait l'emplacement d'un veau d'or.
5) PIGANEAU, Bull. S.A. Bx, 1874, t. 1, pp. 143-149 ; FERRIER, p. 261.

Menhir de Pierrefitte Menhir de Pierrefitte

SALLEBRUNEAU (Canton de Targon arr. Langon)

31, 32 - Allées couvertes de Bignon (Juin 2007)

1) Sallebruneau - 3 km SO ; Bignon 0,150 km Ouest; X 402,10 Y 272,40 (Podensac XVI-37).
Nous avons numéroté ces deux allées couvertes : n° l' pour l'allée couverte de l'Ouest, n° 2 pour l'allée couverte de l'Est.

Bignon  Bignon 1
Bignon 1
Pas très convaincantes ces photos prisent sur place !?!
J'ai été guidé à cette endroit,
il s'agirait de l'Allée de Bignon 1, monument effectivement très en ruine.

2) Allée couverte de Bignon 1.
Longueur act. 3,80 rn-largeur indéterminable - hauteur 1 m. Orientation : Est-Ouest. De ce monument très ruiné, il ne reste plus en place que deux montants latéraux de la paroi Sud. La dalle de fond et la paroi Nord ont disparu. Une table de 4 m de long est posée à plat sur le sol, au Nord des supports latéraux. Calcaire à astéries. Vestiges d'un tumulus sur la paroi Sud.

Plan du Dolmen 1 de Bignon

Allée couverte de Bignon 2 (type armoricain). Longueur 13,60 rn-largeur 0,90 rn - hauteur 1 m.
Orientation: 90°. Sept montants de 0,80 m à 1,65 m de long à gauche, six montants de 0,60 m à 2 m de long à droite. Un fond de 1,60 m de long. Les tables sont absentes. Calcaire à astéries.
Traces d'un tumulus allongé sur la paroi Sud et derrière le chevet.

Bignon 2
Peut-être les restes de l'Allée de Bignon 2 !!
(30 mètres de Bignon 1)

"Une autre nécropole remarquable est celle du bois de Bignon (Frontenac) où une belle allée couverte classique est au voisinage immédiat de deux dolmens simples. On peut suggérer ici que l'allée couverte, construite initialement, aura servi de pôle d'attraction pour deux petites sépultures mégalithiques mitoyennes." (extrait de "L'Entre-Deux-Mers à la recherche de son identité" oct 1990 page 15)
J'en conclu que l'allée de Bignon 2 se trouve à l'intérieur des bois mais, sur place, il s'avère plutôt compliqué de rentrer dans les "bosquets" qui se révèlent plutôt épais pour ne pas dire non entretenus.

3) Fouilles Daleau et Dulignon-Desgranges (1879) Allée couverte de Bignon 1 : lames de silex.
Allée couverte de Bignon 2 (1/4 seulement de la sépulture a été fouillée) : silex ; haches polies ; dents et coquillages percés ; nombreux ossements humains, parmi lesquels un tibia présentant un particularité paléopathologique consistant en une fracture consolidée.
Mobilier et ossements provenant de cette fouille, non conservés.
5) L. DROUYN, Variétés Girondines, 1878, t. III, pp. 143-146 ; LABRIE, p. 52-53 FERRIER, p. 269-270 ; BURNEZ, thèse.

33 - Las tres Peyras - les trois pierres (dolmen disparu)

Labrie, recopiant Drouyn, indique un lieu dit «las tres peyras », près de la vieille fontaine de Sa1lebruneau, comme gardant le souvenir d'un dolmen. En 1908, Augey mentionne la présence de deux dalles basculées, de calcaire à astéries, ayant pu faire partie du monument avant sa démolition, devant le porche de l'église désaffectée de Sallebruneau. Ces blocs de 1,60 m et 1,75 m de long, existent toujours à cet endroit (1973), mais leur nature protohistorique est invérifiable actuellement.
5) L. DROIJYN, Variétés Girondines, 1878, t. 1, p. 485 et p. 501, t. III, p. 5 ; LABRIE, p. 55 ; AUGEY, Notes, p. 73-74.

SALLES (Canton de Castillon; arr. Libourne)

34 - Menhir de Puy Landry (photos juin 2007)

1) Salles - 0,900 km Ouest ; La Clotte 0,300 km Ouest; X 414,10 Y 294,05 Z 90 rn (Libourne XVI-36) ; Puy Landry.
2) Beau menhir trapu de 1,90 rn de haut, formé d'une dalle de 0,70 rn d'épaisseur, largeur au tiers inférieur 1,50 m. Calcaire à astéries.

Menhir de Puy Landry Menhir de Puy Landry
Menhir de Puy Landry

Menhir de Puy Landry Menhir de Puy Landry Menhir de Puy Landry

3) Les sondages effectués par l'Abbé Labrie, à la base du menhir, se sont révélés négatifs.
4) LABRIE, Bull. S.A. Bx, 1906, t. 28, p. 63 et 1907 t. 29, p. 58 ; FERRIER, p .263 ; AUGEY, Notes.

- MONUMENTS DOUTEUX NON RETROUVÉS -

a) Toponymie
Quatre expressions sont à retenir en ce qui concerne les monuments mégalithiques:
- pour les dolmens : pierre levée et pierre couverte (ou leurs variantes).
- pour les menhirs pierre fitte (ou frite) et pierre plantée.

«Pierre couverte» n'apparaît pas dans notre région. Il en est de même de « pierre fitte », si l'on excepte les localités de Saint-Sulpice-de-Faleyrens et La Réole déjà citées dans l'inventaire.
Par contre, «peyrelebade» se retrouve dans cinq communes : Saint-Michel-de-Fronsac, Jugazan, Juillac, Naujan, Salles.
«Pierre plantée» apparaît dans deux communes seulement : Puynormand et Saint-Sulpice-et-Cameyrac.
Cette liste qui ne se veut nullement exhaustive (car nous avons limité nos recherches dans ce domaine) pourra certainement s'enrichir dans le futur de quelques additions.

b) Quatre mégalithes, signalés dans l'inventaire des Mégalithes de la France (paru en 1880 dans le Bulletin de la Société d'Anthropologie de Paris) paraissent résulter de confusion entre localités. Ce sont des menhirs d'Asques et Saint-Romain-Ia-Vignague, et les dolmens de Baigneaux et La Rivière.
Le reste de dolmen indiqué par Piganeau aux Mousses, commune de Sallebœuf (Bull. S.A. Bx, 1897, t. 22, p. 20) nous semble également douteux, car repris par personne. Nous l'avons, du reste, cherché sans résultat. Enfin, rappelons pour mémoire, que J-A. Garde, se basant sur la réponse du Curé de Saint-Christophe-de-Double au questionnaire Beaurein (1775) signale l'éventualité d'un cromlech détruit sur cette commune (RH.A.L., 1938, t. 5, p. 50).

c) Faux mégalithes
Lussac: pierre à bassin du bois de Picampeau (faux-menhir).
Nérigean : pierre du vallon de la Fée (faux-menhir).
Margueron : pseudo-dolmen des Chapelles. C'est en réalité un caisson gallo-romain, comme le montrent ses dimensions très réduites : 1,65 m x 0,30 m x 0,30 rn, et son mobilier typique: poteries gallo-romaines, trois briques plates à rebord romaines, une tête de sanglier (fouilles Ferrier, 1937).

Marc DEVIGNES.

ps: en rouge les rajouts de ma part...

8 juin 2007

sPeCtAcLe 2oo7 de La BaTaiLLe

Dates des représentations de la Bataille de Castillon 2007Sur 7 hectares d’aire scénique , à une portée de canon du lieu même de la bataille, 700 bénévoles dont 450 comédiens et plus de 50 cavaliers participent à cette immense reconstitution historique.

Au-delà des faits d’armes, ces deux heures intenses, relevées de cascades, d’effets spéciaux et de prouesses pyrotechniques, nous replongent aussi dans la vie quotidienne au Moyen-Âge, entre fermes et auberges, femmes au puits, scènes de vendanges, parties de chasse, arracheurs de dents et marchands ambulants.

Bataille de Castillon 2007Le spectacle débute à 22 h 30 et dure deux heures (entracte de 20 mn compris), mais il est conseillé d'arriver au moins une heure avant l'extinction des lumières.

Les parkings gratuits (près de 2000 places) sont gardés et accessibles dès 17 heures.

Une restauration de qualité est proposée à l'Auberge médiévale à partir de 19 heures. Il est possible de réserver ses repas en même temps que les places de spectacle.
Les pique-nique sont autorisés et l'on peut se procurer sandwiches et boissons sur place.

Plus d'infos, prix et réservations sur
http://www.batailledecastillon.com
Dossier presse Photos presse Extraits vidéos

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