Le Blog de JM 33500 - LiBoUrNe, HisToiRe d'En ParLeR

1 mars 2024

CaNalBloG ChaNGe De LoOk pour Over-blog !! Grrrr !!

iCi C'eSt Chez Moi

Bon bée voilà !! Nouvelle interface pourri de over-blog pour gérer le blog
et plein de truc qui ne marchent plus

dont l'apparence de certaines photos, le menu de recherche, l'ordre des articles etc etc
Pas le temps de me pencher dessus... Bonne recherche quand-meme ...

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20 juin 2004

L'hisToiRe de LiBoUrNe AuX TrAVerS deS SièCleS

 

Le libournais est un lieu de peuplement ancien, dont témoignent la découverte du squelette de SAINT-GERMAIN-LA-RIVIERE et le menhir de Pierrefitte à SAINT-SULPICE-DE-FALEYRENS (voir article "RéPerToiRe DeS MéGaLiThes du LiBoUrNaiS").
Le site de Libourne était déjà occupé, il y a environ 3000 ans, à l'époque du Bronze final. Il constituait un carrefour commercial, servant de relais sur la route de l'étain, qui s'étendait de la Bretagne au Languedoc. Pourtant, le site de
LIBOURNE sous l’Antiquité et jusqu’au Moyen Âge est encore couvert de mystère.


Au Vème siècle Avant Jésus Christ., les Ibères, venus d'Espagne, avaient envahi les meilleures terres de Gascogne, et remonté jusqu'à BURDIGALA (Bordeaux), refoulant les peuplades ligures installées depuis plusieurs siècles dans la région.

Trois siècles après que la tribu celtique des Bituriges Vivisques se fut détachée de la nation Biturige fixée à BOURGES pour venir prendre possession des rives de la Garonne, une armée Romaine, commandée par un lieutenant de César, Publius CRASSUS, conquit, en 56 Av. J.C. BORDEAUX et tout le pays.

Après avoir absorbé peu à peu les Bituriges Vivisques de la contrée, les Romains établirent une "citivas", une "cité", division administrative qui étrangement correspond aux limites actuelles du département de la Gironde.

La première bourgade fut, quand à elle, bâtie à l’époque Gauloise donnant le nom de KENDATEN à leur agglomération, tiré du mot Ken-datt, ce qui signifie "confluent" dans la langue celte. On comprend aisément qu'il s'agit du confluent des rivières de la Dordogne et de l'Isle. Après la conquête romaine, Kendaten devint CONDATIS. Un grand travail d'aménagement est effectué. Elle se situe sur une des incontournables voies romaines, celle qui va de BORDEAUX à PERIGUEUX.

 

 

Carte des routes romaines du Libournais

 

 

Quel était son emplacement exact ? Le Condatis gallo-romain Ausone, qui le cite dans sa correspondance, en parle tantôt comme d’un oppidium (place forte), tantôt comme d’un port, sans préciser la situation. La petite cité active et commerçante disparaît avec les invasions barbares. Ausone vit se développer par la suite, à l’emplacement même de l’actuelle ville, la petite cité de FOZERA. Nouvelle énigme, pourquoi FOZERA ? Les uns traduisent : fougeraie, lieu planté de fougères ; d’autres, trou profond, d’autres encore, terrain bas auprès d’un cours d’eau… Ce bourg et sa paroisse (Saint-Jean-de-Fozera), avec son petit port, se livrent au commerce le plus varié durant le Moyen Âge et quelques siècles, ce ne l'est plus aujourd'hui. Dès 770, l'existence de l'église Saint-Thomas, aujourd'hui disparue, est attestée, à l'endroit où se dresse maintenant le marché couvert.

Pendant trois siècles, de 1152 à 1453, le territoire de l'actuelle Libourne est sous dominiation anglaise. Édouard d’Angleterre ordonne le 25 mai 1268 par mandement donné à Westminster au sénéchal de Gascogne Jehan de GRAILLY de faire construire une bastide autour de FOZERA et à côté de l’important château de Condat, fréquemment résidence des souverains anglais. C’est un dénommé Roger de Leyburn qui le 24 novembre 1269 est chargé de poursuivre la réalisation de cette construction. Une majorité d’historiens s’accordent aujourd’hui pour considérer que c’est du nom de ce personnage que la ville tire son propre nom surtout depuis la découverte de la pierre tombale d’Aliénor ou Agnès, femme de Roger, dans l’étang de Cassecrabey, à Créon, presque aux portes de LIBOURNE (voir article "AliÉnoR, FeMMe De RoGeR de LeYBouRNe"). Mais que d'obscurités, de controverses encore ! Quel Libournais épris à la fois du besoin de certitude et de l'amour de son clocher aura la bonne fortune de découvrir le texte irréfutable qui accordera à Libourne sa véritable identité ?

 

 

Pierre tombale d'Aliénor épouse Leyburn

 

LIBOURNE, bastide aux rues tirées au cordeau par les ingénieurs anglais du XIIIe siècle, a donc connu un riche passé :

 

Au fil du temps et suivant les sources des historiens et autres passionnés, on retrouve des écrits sur LIBOURNE sous les noms de Kendaten, Condate, Condates*, Portus Condatis, Condat-lès-Libournes, Fozera, Liburnium, Leyburn, Leyburnia, Liburnia et ... Libourne !

Le nom de Libourne vient-il de Leiburna ou de Leyburn, le nom du lieutenant du Roi d'Angleterre Édouard Ier (qui, peut-être aurait pris ce titre ou dénomination en fonction du lieu qu'il était chargé de "fonder" sur des constructions existantes pour le Roi) ?

Officiellement, la version retenue indique donc que le nom de LIBOURNE vient de Leyburn qui en 1270 réalisa et acheva le tracé de la ville, aux rues tirées au cordeau. Au cours des années son nom fut légèrement déformé. Il se transforma en LIBOURNE.

 

On dénomme ces villes construites autour d'une place entourée d'arcades pour créer un marché : des bastides.

 

 

Libourne - naissance de la bastide

 

Le tracé de la bastide est organisé selon un plan régulier juxtaposé à celui de FOREZA, déjà existant et caractéristique des bourgs castraux. Le cœur de la ville est situé sur la place des Couverts (actuellement place Abel-Surchamp), dans un axe sud-ouest/nord-est.
A l'époque du Prince-Noir, dans la première moitié du
XIVe siècle, une enceinte pentagonale, composés d’épais remparts, de tours et de huit portes, assure la défense de la cité, haut lieu des marchands (voir article "LeS FoRTiFicAtiOnS De LiBoUrNe"). Des murs de 12 à
15 mètres de hauteur enferment la cité et ses rues toutes perpendiculaires, à l’exception de celles qui existaient avant la bastide et qui dérogent à cet ordonnancement : en l’occurrence les vieilles rues qui portent actuellement les noms de Jules-Simon, des Chais, Fonneuve, du Port-Coiffé, des Murs, de la Vieille-Grange… Il ne subsiste aujourd'hui que les deux tours de la porte du Grand Port et des petits fragments de murs de fortifications. Cette fonction défensive de la bastide prend tout son sens lors de la guerre de Cent Ans, qui oppose Français et Anglais de 1336 à 1453.

 

LiBoUrNe

 

Revenons en 1270 LIBOURNE reçoit sa charte de coutumes (voir l'article "CharTeE de CouTumeS DeS BastideS"), lesquelles sont ensuite confirmés et accrues. Les divers droits que LIBOURNE prélève sur la circulation des marchandises lui assurent de solides recettes. Libourne bénéficia du monopole du commerce du sel pour les navires provenant de Blaye. La population augmenta, le commerce, les échanges et le trafic du port s’intensifièrent notablement.

 

Plus tard, en 1294 les français détruisent la fortification. A cette époque, les habitants locaux ne désirent pas la présence de ces français. Il est rare que l'on aime ses bourreaux. La tutelle anglaise sur cette province est légitime. De plus les Anglais achètent d'importantes quantités de vin à l'Aquitaine. Il est difficile de considérer ses clients comme des ennemis. Pour combattre les Français, les Anglais peuvent donc compter avec le soutien des habitants locaux, les Gascons. De plus, les Français et les Gascons ne parlent pas la même langue. Quand l'Aquitaine appartenait à la couronne anglaise, les Aquitains ne parlaient pas anglais mais gascon. Le gascon est un dialecte d'oc tandis qu'à l'époque, au sud de la France on parlait la langue d'oïl. Une des frontières entre ces deux langues était le nord Gironde, c'est à dire, ici à LIBOURNE. Si, dans le français actuel, le mot gasconnade est péjoratif, ce n'est pas par hasard. Le roi de France voulait la Gascogne anglaise mais tous les Gascons ne souhaitaient pas devenir français d'où une très longue guerre. Cette guerre se termina mal pour les gascons. Ils furent vaincus. Leurs alliés Anglais durent quitter les lieux.

Durant cette même période, en 1377, Bertrand Du Guesclin, connétable de France, commandant une des cinq armées formées par Charles V, s’empare en Guyenne de plus de cent villes ou châteaux, parmi lesquels la bastide de LIBOURNE et ses environs. Pour se venger de la captivité que lui avait infligée dix ans auparavant le Prince de Galles à Condat, Du Guesclin fit démanteler le château et ses dépendances, n’épargnant que la petite chapelle (voir article "NoTiCe SuR CoNdAt"). Quand le territoire fut repris par les anglais, Richard II le fit réparer en 1394.

Toutefois, en 1451, le comte Dunois, assisté de Jean Bureau, grand maître de l'artillerie française, met le siège devant Libourne. Le 3 juin, les Français entrent dans la bastide, laissant toutefois au maire et aux jurats l'administration de la cité. Le 20 juillet, le roi Charles VII maintient les droits et privilèges par lettres patentes. Pourtant, une conjuration de seigneurs mécontents livre Libourne aux Anglais.
 

Livre Velu

On conserve, à la Médiathèque Municipale Condorcet de la ville, un registre en vélin où sont transcrits les plus anciens privilèges de la ville et de nombreux documents administratifs. On peut lire en bas de certaines pages, des notes écrites aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, relatant ainsi quelques faits extraordinaires de la vie libournaise : fléaux et autres épidémies, loups aux portes de la ville qui venaient dévorer enfants, chevaux et bêtes à cornes...
C'est le "Livre Velu", ainsi nommé parce que sa relure est faite de plats en bois cartulaire et fut composé en
1476. il est orné de forts beaux initiaux et enrichi d’une double page enluminée représentant la scène de la crucifixion sur laquelle les jurats prêtaient serments au Moyen-âge.



Toujours est-il que le visage de LIBOURNE, malgré ses origines gallo-romaines, est très influencé par la période anglaise et la fameuse guerre de Cent Ans pendant laquelle la ville resta attachée au Roi d'Angleterre et ne capitula que le13 juillet 1453, assiégée par les Français.

Les soldats de Charles VII se portèrent sur Condat, et, cette fois, la forteresse féodale disparut pour toujours, sauf la chapelle, qui fut restaurée et agrandie, devint l’église du faubourg actuel de Condat.

Aujourd'hui le souvenir de cette bataille qui marqua la chute de l'Aquitaine anglaise donne lieu à des représentations au cours des mois de juillet et août. Cette bataille eût lieu à CASTILLON. Cette commune située à seize kilomètres de LIBOURNE est depuis 1953 nommée CASTILLON-LA-BATAILLE.1453 est aussi l'année où se finit le Moyen Âge (voir l'article "La BaTaiLLe De CaStiLLoN").

Dès lors, la cité se dépeuple et s'affaiblit: des familles d'origine anglaise partent pour l'Angletrre. Elles sont remplacées par des colons venant de Saintonge et du Poitou.

 

Désormais, l'histoire de LIBOURNE se confond avec celle de la France. Tout comme sous l'autorité anglaise, la ville est administrée par un maire, douze jurats et un prévôt du sénéchal. Les Rois de France confirment également les privilèges de LIBOURNE. Louis XI accorde la tenue de trois grandes foires annuelles. Les armes de Libourne sont adoptées et la cité entre dans la Renaissance.

 

A la fin du règne de François 1er, au début du XVIème siècle, le protestantisme naissant pénètre la Guyenne, sous l'influence d'Henri d'Albert, roi de Navarre et de sa fille Jeanne. Libourne aurait été plutôt tolérante vis-à-vis des protestants: les huguenots pouvaient en toute sécurité tenir leurs prêches dans le faubourg des Fontaines et y recevoir les pasteurs des environs.

Toutefois, la guerre civile opposant protestants et catholiques, réformés et contre-réformés, n'a pas épargné la cité. En 1560, les protestants pénètrent une nuit dans l'église Saint-Thomas, brûlent la chapelle de la Confrérie du Saint-Esprit avec les titres de ses privilèges. En 1563, ils pillent la chapelle de l'Èpinette et le couvent des Cordeliers.

En 1598, l'édit de Nantes tolère le culte protestant, mais ne permet pas l'accès des coreligionnaires aux fonctions publiques à Libourne. Ils purent quand même enterrer leurs morts en-dehors des remparts, aux allées Flamandes. En 1602, ils sont autorisés à transformer une grange des Billaux en temple.

 

Le XVIIe siècle s'ouvre sur un événement malheureux: le 24 novembre 1612, la grande herse de la porte Périgueux écrase, en tombant, Jean de Bavolier, maire de Libourne, et Pierre Picaud, procureur d'office près du juge royal. En 1613, la population subit une disette de blé.

 

Signalons que Louis XIII rendit visite aux Libournais le 18 décembre 1615. Sous son règne (1610-1643), Libourne accrut son rôle juridique. En 1634, la cour des Aides de la Province y fut transférée d'Agen.  En 1639, un siège présidial et sénéchal est créé. En 1640, les premiers magistrats présidiaux s'installent dans la cité. Le pouvoir royal se renforce ainsi dans la cité.

Cette situation favorise la position-clé de Libourne durant la Fronde (1650-1655). Les habitants se montrent fidèles au roi, prouvant une fois de plus leur loyalisme. C'est à Libourne que le duc d'Èpernon, gouverneur de Guyenne nommé par Mazarin, s'enfuit de Bordeaux pour résister aux factieux du Parlement et au peuple des campagnes.

L'événement marquant de la Fronde pour les Libournais est le séjour dans la cité du jeune roi Louis XIV, alors âgé de 12 ans, entre le 1er et le 26 août 1650. Il est accompagné de son frère, de la reine-mère Anne d'Autriche et du cardinal Mazarin. Durant le mois d'août, Libourne devient la capital de la France. La foule en liesse festoie et assiste à des offices religieux.

Un autre grand personnage de l'histoire de France, le Grand Condé, marque l'histoire de la Fronde à Libourne. Il avait été nommé gouverneur de Guyenne par le roi qui pensait le rallier à sa cause. Il fit construire de nouvelles fortifications à Libourne en abbattant une centaine de maisons et en détruisant les arbres de l'allée des Flamands. De plus, il fit arrêter les officiers et notables bourgeois suspects de royalisme. Les troupes de roi, sous les ordres du duc de Vendôme, assaillent alors Libourne le 11 juillet 1653. Les populations se rallient à elles et les partisans de Condé quittent la ville. En 1659, Mazarin revient à Libourne, pour rendre hommage au loyalisme des habitants.

La seconde partie du règne de Louis XIV est marquée par les persécutions religieuses subies par les protestants. A Libourne, le temple du faubourg des Fontaines est démoli en 1681. Les protestants s'expatrient, surtout après la révocation de l'édit de Nantes en 1685. La répression devient plus sévère. Le temple des Billaux est détruit et les livres protestants doivent être remis aux magistrats de la commune.

 

Au XVIIIe siècle, Libourne n'en demeure pas moins une cité commerçante, centre d'achat des meilleurs vins de la province, qui se nomment déjà Saint-Èmilion et Fronsac, crus recherchés dans toute l'Europe.

A différents moments du siècle, la disette s'abat sur la ville. L'hiver 1708-1709 est très rigoureux. Les tempèratures atteignent -15°C pendant 3 semaines, si bien que les 2/3 des vignes périssent et que le transport des grains par bateau cesse pendant 2 mois. En 1720, la disette sévit en raison de la peste à Marseille. Le prix des céréales augmente avec la succession d'intempéries: gelées, grêle et inondations. Les magistrats municipaux autorisent alors les particuliers à fabriquer le pain chez eux et à la vendre à la taxe, ce qui était interdit avec le système des corporations. En 1773, des émeutes dues à la faim touchent de nouveau Libourne.

 

Toujours durant la période du XVIIIe siècle, la ville se modernise et se développe, sous l'impulsion des magisqtrats qui font procéder à d'importants travaux. Sous l'impulsion de l'intendant Tourny, les travaux d'urbanisme se multiplient : les rues se pavent, comblement des fossés transformés en promenades et boulevards, alignement des rues, aménagement des quais et du confluent de l'Isle et de la Dordogne, sans oublier l'agrandissement de l'Hôtel de ville et, en 1718, la construction d'une caserne pour les soldats, que les habitants avaient auparavant l'obligation d'héberger.

Sur le plan culturel, le collège laïque créé au XVIème siècle devient renommé grâce à André Deval, régent en 1737, puis principal en 1749. L'activité économique, conjuguée à une amélioration des conditions d'hygiène et de salubrité, aboutit à une augmentation de la population, qui atteint 10000 habitants en 1770.

 

 

Libourne - Plan vers 1740

 

Sous la Révolution, quand l'Assemblée projette de diviser la France en départements, LIBOURNE pose sa candidature comme chef-lieu, sans succès, puisque BORDEAUX lui ravit le titre.

Quelques épisodes tragiques de la Révolution se dérouleront d'ailleurs dans les campagnes libournaises, à Saint-Emilion en particulier. C'est à Libourne, en septembre 1792 que les représentants à la Convention Nationale, connus sous le nom des Girondins furent élus ( Les Girondins les plus connus furent Vergnaud, Guadet, Gensonné, Ducos et Boyer-Fonfrède). Ils n'empêchèrent pas la Terreur d'atteindre Libourne. Le 3 novembre 1792, le Tribunal révolutionnaire de Bordeaux s'y transporte, prononçant 60 jugements, dont 6 capitaux, en 11 jours. La Convention thermidorienne apaise les esprits. En 1804, la proclammation de l'Empire indiffère quelque peu les Libournais, mais ils demeurent loyalistes.

 

Au XIXe siècle, le calme revenu, la municipalité du premier Empire (Gascon LACAZE, maire de1798 à 1815) décide de différencier les rues qui traversent la place centrale en leur donnant des noms autres avant et après la place centrale. Aujourd’hui, par exemple, l’ancienne rue de Périgueux est d’abord la rue Jules-Ferry jusqu’à la place, puis à partir de celle-ci devient la rue Gambetta. C’est l’air du temps, ainsi, en 1832, l’une des séances du conseil municipal est consacrée à « l’état des rues, places et passages publics, avec indication des alignements… ».

 

L'effort se porte sur les communications : inauguration du pont sur la Dordogne (1824), de celui sur l'Isle (1831), ouverture de la gare (1853) avec l'arrivée du chemin de fer entrainant le déclin du port.

De nouveaux travaux d'urbanisme témoignent de la prospérité économique de cette époque à Libourne : création d'un dépôt départemental d'étalons (1829), construction d'un hôpital (1833-1835) (Aujourd’hui à l'emplacement de la médiathèque Condorcet) puis d'un second, l'hôpital Sabatié (1908), agrandissement de l'Hôtel de ville (1834). Les remparts son démolis, ouverture de nouvelles rues, nivellement des plus anciennes. Construction de bains-douches municipaux, d'un abattoir, transformation des puits en bornes fontaines (1834-1838). La ville est dotée du gaz d'éclairage en 1849. Arrivé du télégraphe en 1860. Sur les plan culturel, nous pouvons signaler l'ouverture de la bibliothèque municipale et du musée dans plusieurs salles de l'hôtel de ville en 1812. En 1818 est fondée une école gratuite d'enseignement mutuel, sous les auspices de duc Decazes. En 1835, les Frères des écoles chrétiennes ouvrent une école catholique à la demande des Libournais, en réaction à la nomination d'un instituteur communal protestant en 1830. Cette école populaire, gratuite et catholique devient école communale en 1846 et accueille 440 élèves en 1861. Elle renforce le combat anti-clérical mené par Jules Steeg et par les francs-maçons, assez bien représentés à Libourne.

En1866, le conseil municipal décide de mettre en place le numérotage des maisons, comme cela se fait dans toutes les villes qui ont une certaine importance. 

 

La guerre «1914-1918» fauche de nombreux libournais. En1917, un camp d'instruction de troupes américaines est aménagé à LIBOURNE.

Pour la seconde guerre mondiale, après l'armistice de 1940, LIBOURNE se trouve dans la zone occupée par les allemands qui, ensuite en août 1944, évacuent la ville en faisant sauter une parti des deux ponts.

LIBOURNE, à l'image du reste de la France, panse ses plaies après la guerre et reprend son expansion et ses constructions : principalement le lycée (1956-1961) sur l'emplacement des Haras (détruits en 1955) baptisé Max Linder en 1981, et le nouvel hôpital Sabatié inauguré en 1970, baptisé ensuite Robert Boulin (ancien maire de Libourne de 1959 à 1979 et ministre de la santé et de l'intérieur).

 

De 1989-2011, le premier magistrat de la ville était Gilbert Mitterrand, fils du Président de la République française (de1981 à1995 François Mitterrand). (voir l'article LeS MaireS De LiBoUrNe). Les dernières grandes constructions à LIBOURNE sont la médiathèque Condorcet, inaugurée en 1992 à l'emplacement de l'ancien couvent des Récollets, la librairie électronique, la rocade routière Est et Sud fini en 1993 pour limiter la circulation trop intense dans la Bastide, la mise en place d'un réseau de transport urbain "Libus", le réaménagement du centre-ville [comme la place Jean Moulin, les quais et la rue du président Carnot (ex-"rue royale" au moyen-âge et ex-"rue de guîtres") en 2000 puis les Allées Robert Boulin en 2001, la création de la "Communauté de Commune du Libournais" avec six communes (Les Billaux, Génissac, Lalande-de-Pomerol, Libourne, Moulon et Pomerol), le réaménagement également de quartiers comme celui de l'Épinette, sans oublier la construction achevée de la partie girondine (73 km jusqu'à Mussidan) de la nouvelle autoroute A89 dite "Transeuropéenne" Bordeaux - Clermont-Ferrand. Libourne déjà positionné sur l'A10, axe Bordeaux - Paris, se retrouve donc bien placé sur cet axe transversal : certainement encore un atout pour l'avenir ! La naissance en 2006 du site de la ville de Libourne www.ville-libourne.fr. Le projet d'aménagement d'une plaine de loisirs, "Libourne-Plage", sur les bords du Lac des Dagueys. Elle a vue le jour durant l'été 2006 (voir l'article "LiBoUrNe PlaGe")... L'inauguration en janvier 2008 de la liaison girondine Barreau Nord, prolongation indispensable de la rocade Est de Libourne avec le rond-point de l'Europe (transition entre la RD 910 et la RD 89)...

 

En conclusion, placée entre océan et Périgord, sous-préfecture de la Gironde à 30km de Bordeaux, LIBOURNE occupe un bassin de 142 000 habitants. Le commerce du vin a certainement fait la richesse du libournais, avec ses crus prestigieux connus dans le monde entier, perpétuant la renommée de la ville et constituant la trame de nombreux siècles d'histoire. Haut lieu du commerce du vin, entre St-Émilion, Pomerol et Fronsac, la cité libournaise est touristique à souhait et résolument tournée vers l'avenir avec de nombreuses entreprises ou organismes qui ont choisi de s'y implanter : le centre de formation de l'Insee, la bibliothèque nationale électronique, Aréna (enfin bon là heuu!! C'est plutôt mal barré depuis 2007 avec une fermeture annoncée...), l'école nationale de Gendarmerie (Rappel: Libourne fut une importante ville de garnison avec la construction des casernes de LAMARQUE et de PROTEAU. Après avoir abrité des régiments de cavalerie et d’infanterie, elles sont devenues en 1959 le centre d’instruction santé de l’Armée et en 1980 l’Ecole Nationale des Officiers de Réserve de santé des armées, mais la suppression du service militaire a entraîné la disparition de l’Ecole qui est remplacée par une école d’instruction de la gendarmerie, ouff!! mais bon la encore une fermeture est intervenue en juillet 2009 sniff sniff!!) et tant d'autres entreprises, commerces..., mais le libournais est surtout aujourd'hui une région tournée vers l'avenir qui se positionne désormais sur la voie des nouveaux défis économiques et écologique (Eclairage public et signalisation tricolore revuent, charte de l'eau depuis juin 2009), idéalement placée géographiquement. Libourne est facilement accessible quel que soit le moyen de transport avec un cadre de vie plutôt réputé, car tranquille et agréable.

 

La BasTide de LiBoUrNe - DIAPORAMA vue par Sattelite en Cliquant sur L'image

1 janvier 2013

Une AssO pour la ChaPelle de ConDat

Pour la sauvegarde de la Chapelle de Condat, une association existe:

http://old.chapelledecondat.fr/contacts.htm

 

24 mars 2011

Un GesTe PouR la PlaneTTe...

Earth hour

"... Earth Hour est un événement mondial à l’initiative du WWF durant lequel les citoyens, les pouvoirs publics, les villes et les entreprises éteignent leurs lumières pendant 1 heure pour lutter contre le changement climatique.

En 2011, nous lançons la 4ème édition de Earth Hour qui aura lieu le samedi 26 mars. Cette année, une nouvelle impulsion est donnée à cette campagne en invitant les citoyens, les collectivités et les entreprises à dépasser la célébration de la lutte contre le péril climatique.

Au-delà de ce geste symbolique qu’est l’extinction des lumières pendant 60 minutes, les participants sont ainsi invités à rejoindre le mouvement lancé par le WWF dans le monde pour Earth Hour + et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à travers une action concrète tout au long de l’année pour maitriser leur consommation d’énergie. Pour réaliser des économies d’énergie et préserver l'environnement, quelques gestes simples suffisent, et cela  sans remise en cause de notre confort !

Ainsi, dans le cadre de l’évènement nous avons formalisé un partenariat avec le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE..."

http://earthhour.fr/

Earth hour

20 septembre 2010

JourNées EuRoPéeNNes du PatriMoiNe 2010 à SaiNt-EmiLiON

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18 septembre 2010

JourNées EuRoPéeNNes du PatriMoiNe 2010 à Libourne

Les Journées européennes du Patrimoine sont, chaque année, une belle occasion de découvrir le patrimoine qui nous entoure. En 2010, le thème retenu par le Ministère de la Culture est : "Les grands hommes : quand femmes et hommes construisent l'histoire".

Patrimoine 2010 - L'affiche

Patrimoine 2010 - Le programme à Libourne

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15 juin 2010

LiBoUrNe PlaGe 2o1o !!

Dans quelques jours, la Plage des Dagueys ouvre son sable pour une nouvelle année. Héé oui !! Libourne prend ses quartiers d'été samedi 19 juin 2010 à 13h (avant cette date, la baignade est strictement interdite) et vous pourez y barbotter jusqu'au dimanche 05 septembre inclus. Une équipe de 8 personnes assurera la sécurité des tous... Alors !! A vos maillots de bain.... ;o)

Libourne Plage 2010

11 juin 2010

Vente de l'Ecole de Gendarmerie !!

Extrait de Sud-Ouest 11/06/2010
http://www.sudouest.fr/2010/06/11/l-esog-est-a-vendre-114230-4626.php
Par jean-françois harribey

L'Esog est à vendre

La reconversion du site appartenant à l'État semble désormais dans l'impasse.

L'École des sous-officiers de gendarmerie (Esog), rayée des cartes de l'état-major des armées le 10 octobre 2008, avait déjà rendu son drapeau le 2 juillet dernier, après le défilé de la dernière promotion. Aujourd'hui, elle risque de perdre son âme.

Après avoir abrité durant près de 273 ans des corps régaliens de la nation, ses murs qui sont la fierté de la bastide sont désormais livrés à n'importe quel promoteur. L'État vient en effet de les mettre en vente sur son site www.budget.gouv.fr mis à jour le 3 juin dernier, au même titre que les 1 700 propriétés immobilières qu'il a en portefeuille.

Cette mise en ligne des bonnes affaires de l'État (40 000 mètres carrés de bâtiments à Libourne, sur 6,5 ha de terrain en plein centre-ville, estimés par France Domaines à plus de 25 millions d'euros) a de quoi choquer. La ville et son maire, Gilbert Mitterrand, espéraient en effet bénéficier d'une reconversion digne d'un site exceptionnel, conçue du moins en termes d'aménagement du territoire, comme s'y était engagée en 2008 Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense.

Hier soir, l'élu libournais dénonçait « le manquement à la parole donnée » et la « brutalité de la décision ». « Confier l'avenir de ce site à la loi du marché dans le cadre d'un vaste programme de vente à la découpe, au mépris de l'histoire, de la ville, de la cohérence urbaine et au mépris des Libournais, c'est inadmissible. Je ne serai pas complice de la décision d'un État qui n'a décidément aucun projet, aucune parole, ni aucune vision d'avenir pour notre territoire. Si l'État est à vendre, Libourne ne l'est pas », faisait-il savoir.

Affaire mal engagée

L'on sentait bien pourtant, dès le début, et ce bien avant les difficultés de l'État en proie aux déficits et aux rigueurs budgétaires, que l'affaire était bien mal engagée. Tout d'abord, la caserne a changé de tutelle en 2009 pour passer du ministère de la Défense à celui de l'Intérieur, ce qui l'excluait du dispositif Falco lié à la reconversion ou à la restructuration des sites militaires.

Il a fallu ensuite batailler ferme pour que le préfet Dominique Schmitt puisse affecter une enveloppe de 1,5 million d'euros en provenance de la Diact (Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires) au seul bénéfice de l'Esog. Une enveloppe qui devait favoriser les études du comité de pilotage pour la reconversion du site, mais dont on est sans nouvelles depuis son installation officielle le 20 février dernier. Rien en effet n'a filtré des deux ou trois réunions qui se sont déroulées au fil des mois dans le plus grand secret. La presse y était interdite et les élus n'avaient pas le droit d'en dévoiler la teneur.

Force est de constater aujourd'hui qu'aucun projet n'a émergé de cet inquiétant huis clos. Les bruits de couloir faisaient état d'un transfert de la sous-préfecture abritée dans des locaux désuets, de l'extension du Cefil (centre de formation de l'Insee), de la reconstruction de l'école d'infirmières (Ifsi). Entre autres.

Comme d'une pépinière d'entreprises ou d'un centre de formation pour les ouvriers de la future ligne LGV Sud Europe Atlantique. Le transfert de la fête foraine des allées Tourny dans l'enceinte même de la cour d'honneur semblant anecdotique. Les cris du grand huit après les roulements de tambour…

Quant à l'idée d'un pôle républicain intégrant la formation de CRS, défendue par le député UMP Jean-Paul Garraud, elle a elle aussi, semble-t-il, bien du plomb dans l'aile. Tout en reconnaissant les soucis budgétaires de l'État, il affirmait hier soir son opposition à des projets purement immobiliers et sa volonté de poursuivre son combat pour une occupation du site digne de son histoire.
Gilbert Mitterrand

Prenez connaissance du communiqué de Gilbert Miterrand document.pdf
Source http://www.ville-libourne.fr/

Dans un document au titre évocateur - "Les ventes de l'Etat" - le gouvernement de Nicolas Sarkozy vient d'annoncer, sans concertation avec les collectivités territoriales, son intention de liquider le site de l'école de gendarmerie de Libourne parmi une liste de 1700 cessions immobilières au plan national.

La décision prise par le gouvernement confirme les crainte de la Ville de Libourne, exprimées par Gilbert Mitterrand auprès de Michèle Alliot-Marie, alors Ministre de l'intérieur, au cours de leur entretien du 10 octobre 2008, lorsqu'elle lui annonça la fermeture du site de l'ESOG.

Au-delà de la recherche d'une économie budgétaire sur les sites militaires au nom de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), Gilbert Mitterrand craignait déjà que l'Etat veuille doubler sa mise par des gains financiers sur la vente des bâtiments.

En 2008, Michèle Alliot-Marie avait donné des garanties d'une reconversion exemplaire, assortie de conditions financières et économiques favorables à l'émergence d'un projet d'ensemble: l'Etat manque donc à sa parole.

Après 8 mois d'une étude de reconversion rendue impossible dans les conditions fixées par les services de la Mission de Réalisation des Actifs Financiers (MRAI) du Ministère de la Défense, et dénoncées par Monsieur le Préfet lui-même au cours du comité de pilotage du 7 mai dernier, la fermeture du site de l'ESOG s'avère ce qu'elle a toujours été dans l'esprit de l'Etat: une opération immobilière et fianancière, "aux conditions du marché" et dans le cadre d'un "appel d'offre".

Une semaine après la visite rocambolesque de Michèle Alliot-Marie à Libourne, qui n'a pas cru bon d'évoquer le sort de l'ESOG, la décision du gouvernement manifeste un profond mépris à l'endroit des élus locaux et des acteurs socio-économiques qui se sont mobilisés pour bâtir un projet de reconversion durable.

L'Etat tourne ainsi le dos à son rôle dans l'aménagement du territoire pour se transformer "en promoteur multicartes" d'un bien immobilier que l'estimation de France Domaines - plus de "20 millions d'euros" - rend inaccessible aux collectivités territoriales déjà pressurées par les décisions fiscales et budgétaires du gouvernement. Il tourne surtout le dos à sa parole et à l'affirmation de sa volonté d'une reconversion exemplaire du site.

Quel sens l'Etat entand-il donner à son comité de pilotage? Qu'adviendra-t-il du projet d'extension du CEFIL et de l'implantation de la Sous-préfecture sur le site de l'ESOG? Quel sort sera réservé aux propositions d'aménagements urbains exprimées par la Ville de Libourne comme au projet de reconstruction de l'école d'infirmières (IFSI) que la Région Aquitaine est prête à engager sur l'ancien site militaire? Les collectivités locales seront-elles acculées à répondre à l'appel d'offres dans les conditions d'un acquéreur de droit commun?

Jusqu'à présent l'Etat n'avait que peu répondu aux propositions de reconversion du territoire et encore moins à ses inquiétudes. Il vient de livrer, avec brutalité, la seule orientation stratégique qui semble être la sienne: confier l'avenir du site de l'ESOG à la loi du marché, dans le cadre d'un vaste programme de vente à la découpe... au mépris de l'histoire, au mépris de la ville, au mépris de toute cohérence urbaine et, pour finir, au mépris des Libournais eux-mêmes.

Gilbert Mitterrand ne sera pas complice de la décision d'un Etat qui n'a décidément aucun projet, aucune parole, ni aucune vision d'avenir pour le territoire Libournais.

Source : Conseil Régional d’Aquitaine et Extrait de
http://aquitaine.fr/IMG/pdf/CP-ReactionAlainRousset-ESOGLibourne-110610.pdf
CP-ReactionAlainRousset-ESOGLibourne-110610.pdf

Alain Rousset s’étonne de la décision du Gouvernement de vendre le site de l’École des Sous-Officiers de Gendarmerie, à Libourne

Après avoir découvert dans la presse la décision de l’État, le 3 juin 2010, de céder au plus offrant le site de l’Esog à Libourne, en Gironde, Alain Rousset, Président du Conseil Régional d’Aquitaine, a souligné son étonnement, le 11 juin 2010 : la mise en vente du site sonnerait-elle le glas des projets de reconversion, et notamment du projet régional ?

La Région Aquitaine, qui soutient les formations sanitaires et sociales, avait, en effet, proposé d’accompagner sur les 40 000 m2 de bâtiments et 6,5 hectares de terrain du site de l’Esog, l’installation de l’Ifsi, qui mène actuellement un projet d’extension. Lors du dernier Comité de Pilotage, le scénario de reconversion retenu avait élargi ce projet à la réalisation d’un quartier mixte qui intégrerait des résidences d’étudiants, de personnes âgées, ainsi que le déplacement des services de la Sous-Préfecture et de l’Ifsi. La Région aurait alors pu prendre en charge le transfert de l’Ifsi.

La décision soudaine de l’État de vendre l’Esog donne un coup d’arrêt à ces projets et risque de se traduire par une reconversion inadaptée à ce site exceptionnel.

En conséquence, Alain Rousset a adressé au Préfet d’Aquitaine et de la Gironde, Dominique Schmitt, un courrier rappelant le projet retenu lors du Comité de Pilotage et demandant des précisions sur sa mise en œuvre.

5 juin 2010

La Chapelle de Collège Municipal de Garçons

 

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Il existe des traces du passé qui font intérroger les plus jeunes !!
Cette photo en est un exemple !! Où est cette chapelle dans Libourne ?!?

Pour comprendre le sens de l'indication "La chapelle du Collège"

il faut revenir au temps où le collège en question s'appelait:
"Collège Municipal de garçons"

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Nous ponvons voir la fameuse chapelle sur les photos ci-dessus.

 

La photo en question avait été prise depuis la rue de l'Union en direction de la ruelle Jules Favre devant la chapelle

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Elle fut rasée pour laisser place au batiment (arrière) du Collège Engène ATGET

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La vision n'est plus vraiment la même de nos jours !!

 

22 avril 2010

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